De profun…dix candidatures enterrées!
En Egypte, la Haute commission électorale a confirmé l’exclusion définitive de dix candidats aux élections présidentielles dont le premier tour doit se tenir les 22 et 23 mai. Une décision qui a provoqué de vives réactions de la part du courant islamiste qui voit deux de ses candidats écartés.
Les partisans du Cheikh Hazem Abou Ismaïl ont répondu à l’appel du candidat salafiste et ont manifesté toute la nuit devant le siège de la Haute commission pour réclamer le retour de leur champion dans la course présidentielle.
Ils parlent de conspiration américaine contre le cheikh qui a été exclu du fait de la double nationalité de sa mère, égyptienne et américaine.
Les partisans du cheikh, qui arrivait en troisième place selon un récent sondage, menacent d’élargir leurs protestations à tout le pays. Une menace que même le parti salafiste Nour réprouve.
Côté Frères musulmans, on condamne l’exclusion de Khairat al-Chater qui reste privé de ses droits civiques et politiques suite à une condamnation sous Moubarak.
Toutefois, la confrérie, Chater en tête, appelle le courant islamiste à unir ses rangs derrière Mohamed Morsi, le chef du parti Liberté et justice des Frères musulmans.
Morsi avait présenté une candidature de dernière minute quand il s’est avéré que Chater était menacé.
Pas de réaction, par contre, du côté du général Omar Souleiman. Le numéro un des sondages a été exclu pour vice de procédure.
