Culture… future!
Pour le ministre de l’Intégration: «Le « ius sanguinis » (nationalité par lien de sang) ne permet pas l’accueil des fils d’immigrés. La conclusion d’un cycle scolaire est le point d’arrivée d’un parcours d’inclusion».
Le « ius culturae » (droit de nationalité par la culture) la clé pour ouvrir les portes de la nationalité italienne aux nombreux jeunes, fils d’immigrés, qui sont nés et ont grandi en Italie. C’est qu’a réaffirmé le ministre de la Coopération internationale et de l’Intégration, Andrea Ricciardi, à la présentation du rapport annuel du Garant pour l’Enfance et l’Adolescence, à la Chambre des Députés.
«Je vois qu’on prend de plus en plus conscience que le « jus sanguinis » n’est plus en mesure de répondre aux besoins d‘une nation qui devient de plus en plus plurielle, tout en voulant rester soudée. Le « ius sanguinis » ne permet pas d’accueillir les fils des immigrés qui parlent notre langue, étudient notre histoire et notre littérature et supportent nos équipes de football. J’ai donc proposé de surmonter le « ius sanguinis » avec le « ius culturae », pour marquer législativement le passage fondamental de la conclusion d’un cycle scolaire, point d’arrivée d’un parcours d’inclusion et de nationalité. Je dis cela à titre personnel mais j’espère que cette exigence sera satisfaite bientôt», a conclu le ministre de la Coopération.