On compte en Italie environ un million d’enfants et adolescents étrangers dont plus de la moitié (572.000) sont nés sur le sol italien.
Rome – 18/05/2911 – Selon le 2° rapport annuel “Les mineurs étrangers en Italie”, ces 7 dernières années, le nombre de mineurs étrangers résidents est passé de 412.432 au 1er janvier 2004 à 932.000 au 1° janvier 2010 (soit 8% de la population italienne). Ces chiffres sont sous-estimés parce qu’on n’a considéré seulement les inscrits à l’état civil.
Mineurs étrangers
La plupart des mineurs étrangers résidents (environ 572.000, soit +10.4% par rapport à 2009) sont nés en Italie: c’est la soi-disant Génération 2 (G2).
Et puis il y a un nombre croissant de mineurs, restés dans l’enfance avec les grands-parents dans le pays d’origine, et qui après rejoignent leurs parents en Italie, dans la première adolescence: il s’agit de la soi-disant « Génération Un et Demi », un groupe de mineurs pouvant rencontrer des problèmes d’insertion, tant du point de vue scolaire que familial, et qui ont besoin d’une attention ert d’un soutien particuliers.
Les pourcentages des mineurs étrangers par rapport à la population immigrée, province par province, sont les suivants:
Cremona (27.6%),
Lodi (27.3%),
Brescia (27.2%),
Mantova (27%),
Bergamo (26.9%),
Prato (26.7%),
Vicenza (26.3%),
Treviso (26.3%),
Reggio Emilia (26%),
Lecco (25.4%)
Dans la plupart de ces provinces, un mineur sur 6 est étranger (soit 15%). Selon les dernières estimations de l’ISTAT (Institut Italien des Statistiques), les mineurs ont ultérieurement augmenté au cours de l’année 2010: il y a en effet eu 104.000 nouveaux-nés étrangers, soit 18,8% du total des naissances.
Mineurs non accompagnés
Il y a au moins 44.384 mineurs nion accompagnés en Italie dont:
90% garçons;
85% entre 15 et 17 ans, sans compter d’autres de 12 à 14 ans.
La distribution des mineurs étrangers par nationalité est la suivante:
Afghanistan (20%)
Maroc (14.7%)
Egypte (11%)
Albanie (9%)
Bangladesh (5%)
Somalie (3.9%),
Kosovo (3.8%),
Palestine (3.1%),
Erythrée (3%).
Outre à indiquer les caractéristiques du phénomène des mineurs étrangers et les tendances actuelles, le rapport de « Save The Children » examine également leurs droits fondamentaux comme la protection, l’unité familiale, le droit à la maison, à la croissance, à l’instruction.
« Il faut revoir la loi sur la nationalité et la Sécurité. L’intégration ne doit pas rester un fait inaccompli« , demande l’organisation.
Elvio Pasca