Le nombre des naturalisations acceptées est stable tandis que les refus ont doublé.
Rome – 31/05/2011 – «Je jure d’être fidèle à la République et d’observer la Constitution et les lois de l’Etat». L’année dernière, 40.000 nouveaux italiens ont prononcé cette formule.
Selon un récent rapport du Ministère de l’Intérieur, en 2010, plus de 21.000 immigrés ont pris la nationalité italienne par résidence; c’est-à-dire que c’étaient des étrangers qui vivaient régulièrement en Italie depuis au moins:
● 10 ans (citoyens extraUE);
● ou 5 ans (citoyens UE). ;
Plus de 18.000 ont au contraire pris la nationalité italienne par mariage, après avoir épousé un italien ou une italienne.
Le classement des pays de provenance est ainsi guidé:
● Maroc: 6.952;
● Albanie: 5.628;
● Roumanie: 2.929.
Par rapport à 2009, les concessions de la nationalité italienne ont augmenté de seulement 0,34% tandis que les refus ont même doublé, passant de 859 à 1.634.
Egalement intéressant le nombre des demandes de nationalité italienne encore en attente de réponse, qui, fin 2010, était de 150.000 environ.
Il faut considérer que ces statistiques ne donnet pas le compte total des nouveaux italiens.
Il manque en effet les acquisitions de nationalité des secondes générations (ius soli), c’est-à-dire les fils d’immigrés, nés et ayant grandi en Italie, qui choisissent devenir italiens, une fois qu’ils ont atteint l’âge majeur (18 ans).
Elvio Pascai