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AMBRA ROMANI: Chef cuisinère italo – malienne: passion «née des bonbons»

Un « bonbon » de cuisinière!

Mère italienne, père malien. Résultat, une belle fille au sourire pétillant, à la joie contagieuse et dotée d’une grande habileté dans la cuisine. Ce qui l’avait conduite à l’émission « La Prova del Cuoco » (émission culte de la chaine Tv nationale Rai 1) où Ambra Romani a participé au défi quotidien des chefs cuisiniers, présenté par Antonella Clerici. 

Originaire de la Région des Marches mais résidente depuis à Milano, Ambra, qui a fait son apprentissage sous les ailes du grand Chef Gianfranco Vissani et a assimilé les conseils, les astuces et les tuyaux de l’autre luminaire de la cuisine, Aimo Moroni, prépare des plats savoureux et dit-elle, «très méditerranéens« .  Même si elle aime utiliser certaines épices africaines, surtout depuis qu’elle y est retournée avec son mari sénégalais, Adam.

Ambra, d’où te vient ta passion?

Très tôt. Quand j’étais gamine, dans ma famille ça cuisinait et ça mangeait avec bon gout: mon grand-père était patissier, on était tous de bonnes fourchettes; ma grand-mère me faisait pétrir l’eau et la farine et préparer des bonbons de sucre. J’adorais passer le temps à la cuisine. » 
Tu n’as pas grandi à Milano…

Non, ma mère est de Senigallia, mais elle a toujours vécu, étudié et travaillé à Milano. Quand je suis née, elle m’a portée à la maison dans la région des Marches, un endroit meilleur pour élever un enfant, disait-elle.

Et après les bonbons avec mémé?

Après le lycée, je n’avais pas vraiment envie d’étudier et ma mère m’a dit: «ok, si tu aimes la cuisine, essaie d’en faire un métier» .

Un ami de la famille, qui connaissait le chef cuisinier Vissani, me dit un jour: «demain, je t’emmène chez lui» . Je croyais que c’était une invitation à dîner, mais c’était une rencontre de travail. Il ma pris et j’ai commencé à tout apprendre. D’abord la discipline (la caserne, je le jure!), puis les rythmes. Mais je dormais dans la maison familiale, ils m’ont traité comme une d’entre eux, et cela compensait les peites « gifles » dans la cuisine. J’étais heureuse.

Comment cela se fait-il que tu es venue à Milano?

Par amour. Lui aussi était cuisinier. Nous sommes arrivés avec un sac à dos plein de rêves: ouvrir un club, faire quelque chose à nous. J’ai fait un stage chez Leemann, puis des expériences ça et là à Milano, en Italie et en France: glaces, pâtisseries, boulangerie. Ernst Knam m’a présenté au propriétaire des Cantine di Manuela, où Aimo Moroni faisait la consultance: lui et Nadia sont des gens extraordinaires. 

Et l’Afrique?
Je n’y pensais pas vraiment, je me sentais italienne, simplement. J’y suis allé après avoir épousé Adam. Il est musulman et c’est un gars moderne et ouvert: on s’est connus en discothèque.  J’ai ma liberté, je peux faire ce que je veux, sans problème..
 

Mariella Tanzarella

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