Oh Happy Day!
Le mercredi 18 juillet a marqué, à l’horloge du temps, le 94e anniversaire de naissance de Nelson Mandela, héros de la lutte anti-apartheid et ancien président de l’Afrique du Sud.
Pour la nation arc-en-ciel et pour l’Afrique entière, il demeure l’homme d’Etat, l’homme politique vivant le plus célèbre de notre temps. Un modèle toujours d’actualité qui devrait inspirer tous ces présidents africains qui s’accrochent au pouvoir au lieu de donner un sens à leur passage à la tête de l’Etat.
Bien qu’il n’ait passé qu’un seul mandat à la tête de l’Afrique du Sud – alors que rien ne l’empêchait d’en solliciter et d’obtenir un deuxième -, Nelson Mandela a tellement marqué les esprits de ses compatriotes et de nombreux admirateurs à travers le monde qu’on se surprend à croire qu’il est resté longtemps président.
On peut même affirmer qu’aucun des «pères fondateurs» autoproclamés n’ont connu la souffrance des longues années de prison infligées à Mandela. Malgré cela, ce grand homme, toujours égal à lui-même, a su donner à son pays, et en très peu de temps, de sa personne et de sa dignité.
S’il continue de briller de toute la sagesse de sa vie bien accomplie malgré le poids de l’âge, c’est bien la preuve qu’il a réussi à s’imposer comme un modèle et un héros éternel.
La visite que l’ancien président américain, Bill Clinton, lui a rendue à la veille de son 94e anniversaire est un autre signe du grand respect dont jouit Madiba. Dommage que les chefs d’Etats africains ne le fréquentent pas aussi assidûment pour apprendre la leçon de sa profonde liberté vis-à-vis du pouvoir.
