La moitié des colfs et badanti est au noir.
Rome: 09/06/2011 – Selon l’enquête du 3e ‘Rapport Européen Migration Network Italie’, intitulée «Marché de l’emploi et immigration», il y a environ 1.400.000 travailleurs domestiques (colfs, badanti, baby-sitters…) étrangers, employés dans les travaux domestiques des maisons italiennes mais la moitié d’entre eux travaillerait sans un contrat régulier de travail.
L’enquête analyse aussi les conditions de travail des étrangers en Italie, partant de l’analyse du Ministère de l’Intérieur et du Dossier Caritas 2010.
On observe comment l’INPS (Institut National de Prévoyance Sociale) a «enregistré un peu de 700.000 personnes» qui s’occupent de l’assistance des familles.
Concernant les travailleuses immigrées, il ressort que:
▪ 4 sur 10 sont insérées dans le secteur;
▪ 8 sur 10 sont des colfs, employées dans des millions de familles italiennes.
La recherche dénonce aussi une grande diffusion du travail noir.
La dernière sanatoria (régularisation de masse) de 2009 avait vu seulement s’était clôturée par 295.000 demandes d’embauche à l’INPS.
Elvio Pasca