De France-à-fric à… François-à-fric?
Plus de suspens autour de la participation du président de la France au 14ème sommet de la Francophonie à Kinshasa. François Hollande a tranché: il participera bel et bien à ces assises.
Viendra ou ne viendra pas. Le suspens observé autour de la participation du président français au 14ème sommet de la Francophonie à Kinshasa sera bientôt levé.
François Hollande a décidé de se rendre en République démocratique du Congo (RDC) pour participer au sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa du 12 au 14 octobre.
Une mission préparatoire des services de sécurité de l’Élysée doit d’ailleurs se rendre dans la capitale congolaise dans les tout prochains jours pour organiser la venue du chef de l’État. Une visite qui risque de ne pas être de tout repos.
La participation du président français à ce 14ème sommet de la Francophonie a été diversement interprétée à Kinshasa. Aussi bien par la classe politique que la Société civile.
Certains acteurs politiques de l’Opposition sont allés plus loin jusqu’à demander à maintes reprises la relocalisation de ces travaux.
L’association Convergence pour l’Émergence du Congo (CEC) a même engagé à la mi-août une action en référé devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris pour obtenir une relocalisation du sommet hors de RDC, comme cela avait été le cas il y a deux ans quand Madagascar plongeait en pleine crise politique.
Un diplomate accrédité à Kinshasa aurait, sous couvert d’anonymat, confirmé que la présence du président français François Hollande dans la capitale congolaise ne va pas sans quelque contrepartie.
Et cela, «s’il a compris que l’Organisation internationale de la francophonie [OIF] était un cadre intéressant pour faire avancer la démocratie en Afrique, sans trop mettre la France en avant» a-t-il dit, avant de renchérir que la décision du chef de l’Etat français «d’aller à Kinshasa s’explique aussi par certains signaux émis par Joseph Kabila».
