Mine de… rien!
La 11ème édition du rapport «To Walk the Earth in Safety» (Parcourir la Terre en toute sécurité), publié par le département d’État, met en avant les campagnes américaines récentes visant à aider les pays à éliminer les mines terrestres et à détruire les armes conventionnelles, à aider les survivants des conflits et à sensibiliser les communautés sur la prévention de blessures infligées par l’équipement militaire non explosé.
Les mines terrestres dissimulées, les munitions non explosées et les armes non sécurisées constituent une menace pour les civils plusieurs années après la fin de conflits armés.
Depuis 1993, les États-Unis ont dépensé près de 2 milliards USD dans plus de 90 pays, dans le cadre de la plus grande campagne mondiale pour sauver des vies, en rendant sûres d’anciennes zones de conflit et en détruisant les armes et munitions non sécurisées.
Le 27 septembre, le département d’État a annoncé la publication de la 11ème de «To Walk the Earth in Safety», son rapport annuel sur la campagne américaine pour retirer les mines terrestres et détruire les armes conventionnelles. Le rapport dit qu’au cours de l’année passée, le Burundi, le Népal et le Nigéria ont pu déclarer qu’il n’y avait plus d’impact humanitaire dû aux mines terrestres dans leurs pays.
Le rapport indique également que la Jordanie est devenue le premier pays du Moyen-Orient sans champs de mines, et la Birmanie a lancé sa première campagne humanitaire de lutte contre les mines en collaboration avec les États-Unis.
Le soutien des États-Unis comprend aussi l’aide aux survivants des conflits et vise à sensibiliser les communautés sur la prévention de blessures infligées par des munitions non explosées.
Depuis 1993, les États-Unis ont aidé des pays à détruire en toute sécurité plus de 1,6 million d’armes légères et de petit calibre de stocks excédentaires, plus de 90.000 tonnes de munitions et près de 33.000 systèmes portatifs de défense aérienne (MANPADS) de stocks excédentaires ou mal sécurisés, soit des missiles tirés à l’épaule qui, entre les mauvaises mains, pourraient sérieusement menacer l’aviation mondiale.