L’ancien chef du «commando invisible» de Côte d’Ivoire fut assassiné, il y a près de 3 mois.
Des proches d’Ibrahim Coulibaly alias «IB», ancien chef du «commando invisible» de Côte d’Ivoire, viennent de saisir la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye. Ils affirment avoir des preuves irréfutables qui attestent qu’«IB» a été assassiné le 27 avril 2011 dans le quartier d’Abobo, à Abidjan, lors d’affrontements. Regroupés au sein du Collectif pour la justice sur l’assassinat d’Ibrahim Coulibaly, ils dénoncent un «assassinat flagrant», alors que sa mort a été présentée comme un fait de combat.
Un collectif pour la justice sur l’assassinat d’Ibrahim Coulibaly, tué en avril dernier à Abidjan dans des circonstances non encore élucidées, a saisi la Cour pénale internationale (CPI), estimant qu’elle est compétente pour connaître de sa mort.
Selon les membres de ce collectif, regroupant parents, amis et associations de défense des droits de l’Homme, de nombreux éléments de preuves et des témoignages ont été transmis à la CPI.
«Les informations transmises à la Cour sur l’assassinat de IB révèlent des infractions pour lesquelles la CPI se doit d’agir», souligne le communiqué, qui demande à la CPI de se pencher sur «la mort de l’ancien chef rebelle et sur des meurtres commis dans le Nord du pays en 2003».
Les plaignants, représentés par Kader Doumbia, secrétaire général et porte-parole du Collectif, disent disposer d’éléments prouvant qu’ «IB» a été assassiné à Abobo, en avril dernier.
«Nous savons bien qu’Ibrahim Coulibaly et certains de ses proches ont été l’objet d’un assassinat», a d’ailleurs déclaré M. Doumbia, qui dit avoir des preuves irréfutables à ce sujet, et entend déposer plainte auprès de la CPI.
Considéré comme le chef militaire de la rébellion armée déclenchée en septembre 2002 pour renverser le président Laurent Gbagbo, Ibrahim Coulibaly avait contribué, à la tête du «Commando invisible», à la chute de l’ancien chef de l’Etat ivoirien, le 11 avril 2011
A. S.
