La mi sol… « Laamisso »!
Yoro Ndiaye a présenté son nouvel album, «Laamisso», une production de 14 titres en prélude à un autre album de 20 morceaux pour le marché international.
Après avoir survolé les titres de ce disque, on se met d’accord avec l’artiste sur sa conception inspirée par un esprit de maturité. Les sonorités sont variées et Yoro Ndiaye refuse, comme à son habitude, du reste, de s’enfermer dans un carcan musical. Dans cette production, le mbalakh, le reggae, la musique urbaine et le folk y trouvent leur place.
L’artiste à l’allure de Baye Fall dit qu’il fait de la world-music car il se plaît dans toutes les influences. Cet album est le fruit de beaucoup de recherche, car depuis bientôt 4 ans, l’artiste travaille là-dessus avec un seul objectif, produire quelque chose de varié, tant dans la thématique que dans les sonorités, pour toucher le maximum de mélomanes. «Laamisso» est, de ce point de vue, une ouverture vers l’autre. Il a été réalisé avec la collaboration d’artistes tels que Baaba Maal, Lamine Faye, Ablaye Mbaye, Laye Lô et d’autres.
Le morceau «Wayaal» évoque les maux de la société et en même temps, définit le rôle du chanteur, journaliste, député qui est d’être la voix des sans voix. Il profite de cet album pour rendre hommage à sa grand-mère «Maam», avec des sonorités très mandingues et surtout, ce rythme imprimé par la calebasse jouée par Yoro Ndiaye, qui rend hommage à ses fans, évoque les affaires de caste, rend hommage au fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba.