Les gouvernements devraient faciliter la naturalisation des immigrés.
Les migrations internationales ont baissé durant la crise mais, avec la reprise, les immigrés seront de nouveau utiles pour couvrir le besoins de travail et compétences, selon un rapport de l’OCDE (Organisation pour la Coopération et le Développement Economique) comptant 31 pays industrialisés réunis dans un système démocratique et économique de marché.
Rome 13 juillet 2010 – International Migration Outlook 2010 déclare que les flux migratoires dans les pays OCDE ont chuté de 6% en 2008, s’arrêtant à 4 millions de personnes, avec une inversion de tendance par rapport à la moyenne de 11% des 5 années précédentes. Les données nationales suggèrent une baisse ultérieure en 2009.
Selon l’organisation, la baisse reflète la flexion de la demande dans les pays industrialisés. Les immigrés ont été durement frappés par la crise de l’emploi et les jeunes en particulier.
Au delà de l’impact à bref délai de la crise, à la longue, l’immigration continuera à jouer un rôle vital pour l’économie des pays OCDE à cause du besoin de nouveaux travailleurs pour maintenir la croissance et la prospérité.
Pour cela, l’OCDE demande aux gouvernements de faire tous les efforts pour assister les immigrés qui ont perdu leur boulot, leur assurant les mêmes droits des chômeurs autochtones et les aidant à trouver un nouveau boulot et à apprendre les langues.
«Il est important de rappeler que les immigrés apportent une précieuse contribution à l’économie, surtout dans les moments positifs. Les actuelles difficultés économiques ne changeront pas les tendances à long terme et elles ne devraient pas être usées comme une excuse pour un durcissement excessif de l’immigration. Il est important que les politiques migratoires aient une perspective à long terme» a commenté le secrétaire général Angel Gurría.
Une des clés pour avoir des résultats satisfaisants sur le front occupation et intégration des immigrés seraient les naturalisations.
Selon l’OCDE, on devrait encourager les immigrés qui veulent prendre la nationalité du pays hôte et les gouvernements devraient réduire les obstacles aux naturalisations, comme les interdictions des doubles nationalités et les critères d’accès trop restrictifs.
Elvio Pasca
