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FESPACO 2013: 101 films de 35 pays africains et occidentaux

101 « Filmatiens »? 

Le lancement de la campagne médiatique internationale de la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a eu lieu, le vendredi 4 janvier 2013 à Libreville, capitale du Gabon, pays invité d’honneur de la biennale.

altLe directeur artistique du festival, Ardiouma Soma, par ailleurs premier responsable de la Direction nationale du cinéma du Burkina, a dévoilé la liste des films en compétition pour le palmarès officiel.

Au nombre de 101, ces films, retenus à l’issue d’une sélection basée sur des critères «techniques rigoureux», proviennent de 35 pays africains et occidentaux. Et à entendre M. Soma, ces oeuvres se sont distinguées de par leur «qualité», parmi les 755 films soumis à l’appréciation du FESPACO par les candidats.

Les 101 films, a-t-il ajouté, se répartissent entre 7 catégories, à savoir: la fiction long métrage, la fiction série télévisuelle, la fiction vidéo numérique, la fonction court métrage, les films documentaires, les films de la diaspora, les séries télévisuelles et les films des écoles africaines de cinéma. Ce sont des productions aux «styles et contenus diversifiés», qui témoignent des réalités sociales de l’Afrique, «continent aux multiples contradictions», a indiqué Ardiounma Soma, précisant que, dans le lot des films en compétition, il y a 19 oeuvres dans la catégorie long métrage, lesquelles prétendent à l’Etalon d’or de Yennenga, la distinction suprême du FESPACO. Ce prix se matérialise par un trophée et la somme de 10 millions CFA.

A cette 23e édition du FESPACO, qui aura lieu du 23 février au 2 mars 2013 à Ouagadougou, le Gabon, pays invité d’honneur, totalise 5 films en compétition sur 16 oeuvres inscrites au départ. On y dénombre un seul long métrage «Le collier du Makoko» du réalisateur et président de la Fédération des cinéastes gabonais, Henri Joseph Bididi Koumba.

«Le plus important, c’est que le film participe à la grande fête du cinéma africain. C’est un film d’aventure, un film pour la famille et pour le spectacle», a confié le nominé à la fin de la cérémonie, sourire aux lèvres.

 

Le Délégué général (DG) du FESPACO, Michel Ouédraogo, a fait remarquer que le FESPACO a innové, en décidant d’«accorder à la femme toute sa place dans le cinéma africain». Ainsi, a-t-il rapporté, toutes les personnalités appelées à assurer la présidence des jurys seront des célébrités féminines. A titre d’exemple, la présidente du jury long métrage sera la réalisatrice, productrice et scénariste martiniquaise, Ezan Palcy, qui aura à travailler aux côtés d’autres personnalités, tels le musicien congolais Papa Wemba.

Le ministre gabonais Blaise Louembé a salué, de vive voix, le choix de son pays comme invité d’honneur du FESPACO 2013, affirmant que c’est un «honneur» et une «belle récompense» à mi-parcours pour le cinéma gabonais, dont les 50 ans d’existence ont été célébrés en 2012. Aussi a-t-il rappelé que le cinéma africain a été, tour à tour, un « outil de libération » des pays colonisés et un « moyen de consolidation » d’une idée de l’Afrique.

Pour sa part, le DG du FESPACO a relevé que le choix du Gabon, comme pays invité d’honneur, n’est pas un fait du hasard, en ce sens qu’il a contribué «considérablement, au patrimoine cinématographique africain», en un demi-siècle d’existence.

Après le Gabon, le staff du FESPACO devra mettre le cap sur la France, la Belgique, la Mauritanie, le Niger et le Maroc pour livrer les tenants et les aboutissants de l’édition 2013.

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