Flûte! Quelle trompette!
Benjamina Heriniaina Randriamalala dit Benja Gasy a présenté, à l’Académie malgache, une nouvelle invention en instrument de musique, la flûte-trompette, une flûte qui a les mêmes caractéristiques que la trompette.
Chromatique avec seulement six trous, cet instrument a un champ expressif étendu et peut être utilisé dans d’innombrables styles musicaux. Du moins, c’est ce qu’a affirmé son inventeur.
«Ça fait deux semaines que je l’ai créée. Comme c’est une flûte chromatique, elle peut s’adapter à tous les styles musicaux. Mais tout est encore à peaufiner. Son point fort: c’est le glissement des doigts sur la flûte», explique Benja Gasy.
Tel durant un cours, le musicien a démontré, de manière simple et pédagogique, la ressemblance établie entre les deux instruments. La flûte ne produit pas, pour autant, un son aussi fort que celui produit par la trompette, et puis, elle n’a pas l’embouchure. Par contre, son charme réside dans la douceur de son timbre.
Le chorégraphe-danseur Ariry Andriamoratsiresy a parlé de «Dihy soratra, soradihy» dans sa communication.
Si Dihy soratra ramène la danse à ses origines, une chorégraphie pratiquée lors de la cérémonie de circoncision, Soradihy place la danse dans sa contemporanéité. Et le chorégraphe de relever ses travaux d’archives sur la danse.
«Si la chorégraphie dans le vakodrazana parle de la vie quotidienne, la chorégraphie d’aujourd’hui aborde la politique, l’amour et d’autres thèmes», évoque le chorégraphe.
L’école Rary est considérée comme un «jardin» où l’on fait grandir la confiance en soi, le sens du partage et la valeur de la création. Des antidotes aux maux de notre jour, selon les termes d’Ariry, qui se résume à la logique commerciale, l’individualisme et au manque de confiance en soi.