Le plus haut niveau de pétrole jamais découvert sur le bloc.
La société écossaise Bowleven vient de découvrir une nappe dans le Rio Del Rey, dont les travaux d’exploration ont été achevés. Un important gisement de pétrole a été découvert par le groupe écossais Bowleven au large de Douala. Son réservoir, d’environ 35m de profondeur, est situé dans la zone de Rio Del Rey et de Douala-bassin. 
D’après Bowleven, les deux pôles dudit puitsr réelle de sa nappe n’a pas encore été déterminée, mais devrait constituer, selon le groupe écossais qui a annoncé la fin de ses travaux d’évaluation du puits Sapele 2, «le plus haut niveau de pétrole jamais découvert sur le bloc. Les deux pôles dudit puits pourraient fournir un volume d’hydrocarbures global équivalent à 100 millions de barils, soit 2738 barils de pétrole par jour».
Toutefois, Bowleven a précisé que la proportion de gaz était très importante sur le site.
De nouveaux forages sont en train d’être envisagés, et le groupe prévoit de présenter une stratégie de travail à l’Etat camerounais d’ici fin 2011. Kevin Hart, le manager général de Bowleven a déclaré: «Nous allons maintenant examiner tout l’ensemble du système Omicron pour avoir une évaluation exacte du potentiel de cette zone. C’est donc avec impatience que nous attendons les résultats du puits Sapele 3»
Si ces résultats sont concluants, le Cameroun pourrait renouer avec la pleine production des hydrocarbures, perspective avantageuse pour son économie.
Le bilan global de la balance commerciale montre que la part des hydrocarbures dans les importations du Cameroun, en 2010, était de 28% avec près de 700 milliards CFA reversés au Trésor.
En 2011, les importations de gaz quant à elles devraient atteindre les 50.000 tonnes métriques, soit 70% de la demande globale.
Le groupe Bowleven, représenté au Cameroun à travers sa filiale EurOil, détient une licence d’exploitation sur une surface totale de 2300 kmq. Le 7 juillet dernier, il a vu son permis prolongé jusqu’en 2012. Ceci lui permettra de participer à la rentabilisation du potentiel gazier camerounais, aux côtés de la Société nationale d’hydrocarbures (Snh) et de Gdf-Suez.
Norbert Ngouma
