Faites la fête!
Le Pr. Iba Der Thiam a écrit au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, pour demander que le jour du Magal, soit fête légale, chômée et payée.
Il a rappelé qu’au lendemain de la création de la Cdp/Garab-gi, en 1993, il avait lancé l’idée de faire du Magal de Touba, une fête légale, chômée et payée, sur toute l’étendue du territoire. Le gouvernement d’alors, a-t-il dit, n’ayant pas réagi, le 5 mai 2003, soit 10 ans plus tard, il avait déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale, une proposition de loi complétant la Loi N° 74 52 du 4 novembre 1974, relative à la fête nationale et aux fêtes légales, déclarant le jour du Magal, fête légale, chômé et payée.
Le président Abdoulaye Wade, après s’être engagé à régler ce problème, n’a pas mis à exécution sa promesse, a encore dit Pr. Thiam. Il a reconnu que le nouveau président de la République, à la veille du Magal, a posé un acte fort, en décidant, par Décret, de faire du Magal de 2013, un jour férié, chômé et payé. Voulant aider tous ceux que cette question intéresse à résoudre, définitivement, il a soumis à l’Assemblée, la proposition de loi.
Le député Iba Der Thiam a saisi le Premier ministre Abdoul Mbaye pour qu’une solution soit trouvée pour le recasement des mécaniciens déguerpis sur le site réservé à la cité des Magistrats en face de la Foire. Devant l’émotion suscitée par le déguerpissement de 700 mécaniciens et artisans, responsables, chacun d’une famille, ce qui risque de placer, au moins, 70.000 personnes dans la précarité, d’une part ; au moment où d’autre part, l’Etat annonce sa volonté d’accentuer la lutte contre la pauvreté, en lançant son programme de bourses de sécurité familiale, il déclare avoir le sentiment qu’expulser 700 mécaniciens et artisans, sans leur offrir la moindre alternative de recasement, constitue un paradoxe difficile à comprendre. C’est pour cela qu’il demande une concertation que le gouvernement pourrait convoquer, pour trouver une solution définitive à cette lancinante