Effets des protestations des manifestants immigrés?
Suite aux émeutes des immigrés du CARA (Centre d’Accueil des Réfugiés et Demandeurs d’Asile) qui avaient envahi l’autoroute 16, engageant ensuite une sérieuse bataille avec la police, le Sous-secrétaire de l’Intérieur, Alfredo Mantovano, a proposé la création d’une deuxième Commission Territoriale, chargée de travailler elle aussi à la reconnaissance du statut de réfugié politique, afin d’écouler le travail arriéré.
La Commission de Bari avait accumulé un retard considérable dans son travail de reconnaissance des statuts de réfugié. Et c’est ce qui a provoqué les protestations des 300 occupants du CARA qui se plaignaient de la lenteur excessive de l’examen de leurs dossiers.
Mantovano a également cherché à expliquer analytiquement les causes de ce retard, déterminés selon lui, par le surplus de travail du à la forte vague dl’immigration qu’a causée la crise nord-africaine.
« Entre le 1er janvier et le 31 juillet 2010, la Commission Asile de Bari a donné une réponse articulée à 506 demandes de protection. Entre le 1er janvier et le 31 juillet 2011, les demandes ont été 3731, soit 7 fois plus et nous avons dépassé de loin les chiffres de toute l’année 2010. Cela a gravement pesé sur la Commission de Bari ».
Partant de cette considération que Mantovano a décidé de doubler la Commission, dans l’objectif de « réduire les délais de décision sur les demandes mais aussi avoir une majeure attention sur les raisons qui ont poussé les migrants à quitter leur pays« .
Et le Sous-secrétaire à l’Intérieur de conclure: « On tiendra compte du fait que, parmi ceux qui étaient en Libye au moment où ont repris les débarquements, il n’y avait pas que des gens qui futaient contre la persécution ou de graves malaises, mais il y en a qui étaient là-bas pour dribbler les lois ur l’immigration, un élément qui sera tenu en considération« .
M.I.