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BURKINA FASO: 8e congres du Mouvement Sunnite

Dans l’ame de l’Islam!

Le 8e congrès ordinaire du mouvement sunnite placé sous le signe de «L’Islam: une solution pour un développement économique et social équilibré», a été parrainé par Yacouba Barry ministre de l’Habitat et de l’urbanisme et présidé par le ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité en charge des cultes, Jérôme Bougouma. Débuté le 29 mars, il a pris fin le 31 Mars 2013 à Ouagadougou par la reconduction de El Hadj Adama Nikièma au poste de la présidence pour un mandat de 5 ans.

altSelon le président du mouvement sunnite Adama Nikièma, le choix de ce thème s’explique par le fait que «le musulman voulu par l’islam est un acteur majeur et averti qui œuvre pour la promotion de sa religion mais aussi pour le développement économique et social de son pays».

La Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) par la voix de son secrétaire Souleymane Compaoré (au nom du président du présidium du mois) a tenu à rassurer le mouvement sunnite de la sympathie et du soutien de l’ensemble des 200 associations membres de la fédération à cette assise.

Des acquis engrangés durant ce mandat selon le président, on note entre autres: la réconciliation au sein du mouvement, la réalisation d’une vingtaine de mosquées et dix medersas, l’acquisition d’une parcelle de 28 000 m2 au secteur 28 de Ouagadougou pour la réalisation d’une université islamique, l’organisation d’une campagne de soins médicaux, et la construction en cours de sa première maternité au secteur 10 de Bobo-Dioulasso.

«Vos travaux durant ce congrès doivent aider à conforter la vraie image de l’Islam, religion de paix et de tolérance», a dit le parrain, Yacouba Barry ministre de l’Habitat et de l’urbanisme. Tout en exhortant le président à œuvrer pour un développement harmonieux du mouvement, à bâtir une association résolument tournée vers l’avenir, dans l’acceptation des différences de croyances, le parrain a invité les leaders du monde musulman à travailler à la consolidation de la paix sociale au Burkina, et à former des musulmans non seulement conscients de leurs droits mais aussi de leurs devoirs. En ce moment de préparation du Hadj 2013, l’occasion fut belle pour le parrain d’inviter les leaders religieux à plus de sérieux dans son organisation.

«Rien ne saurait expliquer le tâtonnement constaté de nos jours dans l’organisation de ce 5e pilier de l’Islam», a-t-il laissé entendre. Le ministre Jérôme Bougouma de l’administration territoriale et de la sécurité en charge des cultes qui a présidé cette cérémonie, s’est réjoui de la tenue de ce congrès après celui de 2007. Il consacre l’unité des fidèles du mouvement sunnite après la période de turbulence qu’il a traversée. Jérôme Bougouma s’est également réjoui du travail abattu par ledit mouvement durant ces 5 dernières années. Dans la même foulée que son prédécesseur, il a exhorté ledit mouvement à poursuivre sa tâche de formation des hommes et des femmes honnêtes, capables de travailler pour le développement économique et social de notre pays.

Trois jours durant, ce sont au total 1 200 personnes qui, après avoir amendé les documents organisationnels, se sont aussi penchés sur ceux stratégiques, en dégageant des voies et moyens islamiques qu’il faut pour aller vers un développement national harmonieux.

Aux termes des travaux, El Hadj Adama Nikièma, président sortant du Bureau national a été reconduit pour un mandat de 5 ans. Il en est de même pour le Dr Kindo Adama au poste de coordonnateur du conseil des Oulémas et des sages. Le nouveau bureau a reçu comme recommandations, le renforcement des acquis des années antérieures, et le travail en vue d’éveiller les burkinabè pour une participation au développement de notre pays.

Pour rappel, ce congrès a réuni les membres du conseil des Oulémas et des sages du bureau national, des délégations des bureaux régionaux, provinciaux et locaux et des 32 mosquées de vendredi sunnites de la ville de Ouagadougou, sans oublier les délégations étrangères venues des pays voisins: de la Côte d’ivoire, du Sénégal, du Niger, du Togo et du Ghana.

Les activités de ce congrès ont été ponctuées par une visite chez le Moogho Naaba et une remise de don aux pensionnaires du centre Delwendé.

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