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REGULARISATION: Pour 90% des refoulés., le problème est la preuve de la présence en Italie

Sens de présence!

Ils n’ont pas réussi à prouver avec une “documentation provenant d’organismes publics”, qu’ils étaient déjà en Italie en 2011. Pour cela ils n’auront ni permis de séjour, ni contrat de travail. En outre la réunion entre les ministères, syndicats et associations, a dit « non » à un nouveau décret des flux.

altC’est la preuve de l’écueil contre lequel se fracassent les espoirs de milliers de travailleurs sans papiers qui ont essayé la voie de régularisation. C’est la justification de presque tous les refus décidés jusqu’à présent par les « Sportelli Unici ou SU » (Guichets Uniques) pour l’Immigration et le problème est grave, considérant que jusqu’à présent a été rejetée 1 demande sur 3.

La confirmation est venue d’une réunion au ministère de l’Intégration qui a réuni toutes les institutions impliquées dans la régularisation, les syndicats et les associations de l’immigration et de l’asile.

«90% des rejets est dû à l’impossibilité des immigrés sans papiers d’exhiber une preuve documentée de leur présence en Italie, avant le 31 décembre 2011. Il ne s’agit donc pas d’irrégularité ou d’absence de travail, mais seulement d’une norme restrictive de la procédure », a indiqué un rapport de la réunion, publié par le Département des politiques migratoires du syndicat UIL.

Apparemment, la flexibilité d’interprétation donnée in extremis par le Conseil d’Etat, considérant également comme preuvesles abonnements de bus, contrats de téléphonie, certificats médicaux, attestations des centres d’accueil et autres, n’a pas été suffisante. Ce qui fait que ces quelques mots insérés dans la loi pour éviter un «effet d’attraction» sont devenus un terrible goulot d’étranglement.

Avec les coûts élevés et les embuches, il y avait déjà eu peu de demandes (130.000) par rapport aux attentes de la veillée. Maintenant, il y a aussi la foule des échecs. Le succès de la régularisation semble être ultérueirement réduit.

L’analyse de Natale Forlani, Directeur de l’Immigration au ministère du Travail, est que «en 2000, la demande de main-d’œuvre étrangère était supérieure à l’offre, ce qui a permis, malgré les lacunes du mécanisme du décret de flux ou de régularisation, à l’émergence de vrais emplois. Aujourd’hui, le travail manque et ces régularisations en font émerger très peu. Elles servent au contraire aux business des professionnels des permis de séjour« .

Si les affirmations de Forlani sont justes, il faudrait trouver une issue pour qui a été exclu sans culpabilité.

Les syndicats et associations ont donc appelé à plus de tolérance et à l’octroi du permis de recherche d’emploi des immigrés n’ayant aucune responsabilité dans l’échec du processus d’émergence. Le ministère de l’Intérieur a fait des ouvertures en tel sens « exceptés les cas de violation de la loi« . 

Il a aussi été question de l’hypothèse d’un nouveau décret des flux, qui pour le moment semble bien loin. La ligne du ministère du Travail reste la même: stop aux nouvelles entrées, il faut d’abord penser aux nombreux chômeurs qui sont là, Italiens comme étrangers. Un point sur lequel les représentants des travailleurs sont d’accord.

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