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MALI: Sommet de Bruxelles – La communauté internationale mobilise 3,25 milliards d’euros

Gare aux… pillards de milliards!

Lors de la conférence internationale de soutien au développement du Mali qui s’est tenue, mercredi 15 mai, à Bruxelles, la Communauté internationale s’est engagée à réunir 3,25 milliards d’euros, a déclaré le président français, François Hollande.

altDe la France au FMI (Fonds Monétaire International) en passant par l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique) et la BAD (Banque Africaine de Développement), une centaine de pays et d’institutions internationales s’engagent ainsi financièrement à aider le Mali à relancer son économie et ses institutions après la guerre.

C’est une somme supérieure aux objectifs des organisateurs de la conférence. En effet, l’Union Européenne (UE), la France et le Mali ambitionnaient de réunir près de 2 milliards d’euros, sur l’année en cours et 2014.

Dioncounda Traoré, président malien par intérim, qui avait présenté le plan de sortie de crise du pays aux donateurs, a chaleureusement remercié les 108 pays et institutions qui ont participé à la conférence.

La BM (Banque Mondiale) et la BID (Banque Islamique de Développement) vont participer à hauteur de 250 millions d’euros chacune. Le FMI ainsi que des dizaines de pays vont également accroître leur soutien, sous la forme de dons ou de prêts.

Quant à la France, partenaire historique du Mali, son aide s’élève à 280 millions d’euros, selon le président de la République française. François Hollande l’a qualifiée d’ «effort important à un moment où nous connaissons des difficultés financières», a-t-il déclaré.

L’aide se fera sous contrôle. Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères l’a spécifié: «Les événements de 2012 ont des causes qui sont profondes. Nous avons donc beaucoup insisté sur la nécessaire traçabilité de l’aide et le suivi des projets», a précisé Laurent Fabius.

Le ministre français des Affaires étrangères a également fait état d’un conditionnement de cette aide: «L’aide est également conditionnée à un engagement fort, en matière de transparence, de gouvernance et de démocratie. Cela veut dire aussi que le déblocage des fonds dépendra de l’évolution du processus politique. C’est pourquoi les élections devront avoir lieu aux dates prévues puisqu’on ne peut pas déconnecter le développement et les enjeux démocratiques», a insisté Laurent Fabius.

Les élections au Mali sont prévues fin juillet, ce qui laisse très peu de temps aux autorités maliennes pour apporter les garanties aux donateurs.

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