La présence chinoise est de plus en plus croissante.
Les investissements chinois en Afrique devraient atteindre 50 milliards de dollars d’ici 2015, rapporte l’Agence Chine nouvelle, qui souligne qu’en 2010 déjà, ces investissements ont totalisé 1 milliard USD, ce qui a fait de l’Afrique, « la 4ème plus grande destination étrangère des investissements de la Chine ».
Les échanges commerciaux sino-africains devraient totaliser 300 milliards USD, d’ici 2015 contre 126,9 milliards USD, en 2010.
Le flux de capitaux chinois contribuera à augmenter le Produit intérieur brut (PIB) des pays africains à un taux de 6% d’ici 2015, et les investissements se concentrent principalement sur des projets d’infrastructures en Afrique. Ce qui permet de jeter une bonne base pour la croissance.
Plus de 35 pays africains ont bénéficié du financement des infrastructures par la Chine, soit un volume de financement qui est passé de 1 milliard USD en 2001 à 7,5 milliards USD, en 2006, selon la BAD (Banque Africaine de Développement).
Fin 2009, les investissements directs africains en Chine ont totalisé 9,93 milliards USD, couvrant notamment les domaines de la pétrochimie, de l’outillage, de l’électronique, du transport et des télécommunications.
Cette politique de coopération a pour cadre le Fonds de développement Chine-Afrique mis en place la Chine, qui a pour vocation d’accorder un soutien spécifique aux entreprises chinoises quand ces dernières investissent en Afrique.
Au Madagascar, la CIF (China International Fund) a réalisé la construction d’une cimenterie, un tramway pour la capitale, l’amélioration de la flotte d’Air Madagascar et la construction de logements sociaux.
Des investissements pareils ont été opérés par la CIF en Angola avec la construction de 215.500 logements sociaux, en Guinée avec la mise en place d’une nouvelle compagnie aérienne, Air Guinée International, mais aussi des investissements dans le transport ferroviaire, le logement et la cimenterie.
En Mauritanie, l’opérateur Poly Handong Fishery a signé une nouvelle convention de coopération en matière de pêche, d’un montant de 100 millions USD, prévoyant la construction d’un complexe de transformation de produits pélagiques et 2 500 emplois.
Six zones de coopération économique et commerciale sont actuellement en construction en Zambie, à Maurice, au Nigeria, en Egypte et en Ethiopie.
En retour aussi, des entreprises africaines ont investi le marché chinois. L’Ile Maurice, l’Afrique du Sud, le Nigeria, les Seychelles et la Tunisie sont les principaux investisseurs africains en Chine.