Plus de… villa en ville?
La justice sud-africaine a saisi une très belle maison dans la banlieue chic de Johannesburg appartenant à Julius Malema. L’ancien leader des mouvements de jeunesse de l’ANC (Congrès National Africain), expulsé du mouvement l’année dernière, doit régler à l’Etat une dette de 16 millions de rands (environ 1,3 million d’euros). Sa villa en construction à Johannesburg va donc être vendue aux enchères dans quelques jours.
Une piscine, un jacuzzi, une salle de cinéma, une cave à vin, un fumoir, un bar, quatre chambres et un ascenseur dans une maison de trois étages, Julius Malema était en train de faire construire une villa très cossue à Sandton, le quartier huppé du nord de Johannesburg.
En 2009, Julius Malema avait acheté la propriété pour près de 300 000 euros. Il avait fait démolir la maison initiale pour construite la demeure de ses rêves. Il ne pourra pourtant jamais y vivre. Saisie par les autorités, elle va être vendue aux enchères le 9 mai prochain.
Et c’est la commissaire-priseur sud-africaine, Nobantu Mtinde qui fait en quelque sorte «le guide», peut-être à l’intention des futurs acheteurs: «La propriété est une belle maison située dans un endroit de choix. C’est une grande maison familiale, une grande maison à vivre, surtout si vous êtes une personne qui aimez recevoir des invités. C’est vraiment une propriété magnifique».
L’ancien président de la Ligue de la jeunesse doit payer plus de 1,3 million d’euros d’impôts à l’État sud-africain. Un tribunal a donc décidé de vendre certains de ses biens pour que l’État puisse récupérer la somme. Julius Malema est aussi accusé de fraude et de racket dans une affaire d’appel d’offres lancée par une entreprise dans le Limpopo, sa province d’origine.