Une action du PEPFAR américain, illustrée et soutenue par Hillary Clinton.
Dans un discours prononcé à l’Institut national de la santé à Bethesda (Maryland), la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, a invité le monde à la réalisation de l’objectif d’une génération sans sida.
Une génération sans Sida implique que:
■ pratiquement aucun enfant ne naisse avec le virus;
■ le risque d’infection à l’adolescence et à l’âge adulte pour les enfants de cette génération baisse très fortement par rapport à aujourd’hui grâce à un vaste ensemble de mesures préventives;
■ et, en cas de contamination, l’accès aux traitements qui réduiront le risque de développer le sida et de transmettre le virus à d’autres.
Par le biais du PEPFAR (Plan présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le sida), trois interventions scientifiques clés ont été identifiées : mettre fin à la transmission de la mère à l’enfant, multiplier les circoncisions médicales volontaires, et enfin accroître le nombre de traitements disponibles en tant que méthode de prévention. Lorsque ces trois mesures sont combinées, en plus des préservatifs et d’autres moyens de prévention, elles offrent une possibilité historique de réduire le taux de nouvelles infections dans le monde entier.
1) Prévention de la transmission de la mère à l’enfant: A l’heure actuelle, 1 nouvelle infection sur 7 dans le monde est le résultat de la transmission du virus de la mère à l’enfant. En 2010, le PEPFAR a contribué à ce que 114.000 enfants naissent exempts du VIH. En juin, le PEPFAR et l’ONUSIDA ont lancé un plan mondial visant à éliminer les nouvelles infections chez les enfants d’ici à 2015.
2) La circoncision médicale volontaire des hommes: Cette intervention médicale peu coûteuse, effectuée une seule fois, réduit le risque de transmission du VIH chez les couples hétérosexuels de plus de 60 %, et ses avantages durent toute la vie. Le PEPFAR a financé les trois quarts du million de ces circoncisions effectuées dans le monde dans le cadre de la prévention du VIH depuis 2007.
3) Le traitement en tant que prévention: Une fois qu’une personne est infectée du VIH, les thérapies antirétrovirales contribuent à prévenir la transmission du virus à d’autres, indiquent les récentes données scientifiques. Un traitement efficace suivi par les personnes séropositives réduit de 96 % le risque de transmission du VIH à leurs partenaires.