in

AFRIQUE – USA: Allocution d’Obama aux 4 présidents ouest-africains

Obama a reçu les présidents béninois, guinéen, nigérien et ivoirien.

Allocution prononcée par le président Barack Obama après sa rencontre, à la Maison Blanche, avec les présidents ouest-africains Boni Yayi (Bénin), Alpha Condé (Guinée), Mahmadou Issoufou (Niger) et Alassane Ouattara (Côte-d’Ivoire).

 

Bien, je voulais juste accueillir publiquement quatre dirigeants très distingués, à la Maison Blanche: le président Yayi du Bénin, Alpha Condé, président de la Guinée, Mahmadou Issoufou, président du Niger et Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire.

 

Bien évidemment, nous avons beaucoup de choses qui se passent ici à Washington aujourd’hui, il était important pour nous, je pense, de maintenir ce rendez-vous avec quatre leaders des nations représentant le progrès démocratique en Afrique, ce qui est vital pour une afrique stable et prospère, mais aussi vital pour la stabilité et la prospérité du monde.

 

Tous ces dirigeants ont été élus par des élections libres et justes. Ils ont montré une remarquable persévérance à vouloir promouvoir la démocratie dans leur pays, en dépit des risques importants pour leur sécurité personnelle et, en dépit d’énormes défis, dans certains cas – le plus récemment en Côte-d’Ivoire – l’application des résultats de ces élections.

 

Mais à cause de leur courage et la détermination de leur peuple à vivre démocratiquement et librement, ils ont été en mesure d’obtenir une position de pouvoir qui est soutenu par le désir légitime de leurs peuples, et qui, en tant que telle, peut servir comme un modèle efficace pour le continent.

 

Tous ces pays insistent sur ce que j’ai souligné, lors de ma visite au Ghana, où j’ai fait un discours sur l’Afrique comme un tout – c’est un moment de grande chance et d’importants progrès en Afrique. Politiquement, la plupart des pays d’Afrique sub-saharienne ont maintenant embrassé la démocratie. Economiquement, l’Afrique est l’une des régions les plus florissantes au monde.

Et nous avons juste eu une discussion très productive dans laquelle nous avons discuté comment nous pouvons bâtir sur les progrès politiques, le progrès économique et relever les défis de sécurité qui peuventt continuer à traiter avec l’Afrique. Et je souligne que les Etats-Unis ont été et continueront d’être leur partenaire, dans ce processus de démocratisation et de développement.

 

Malgré l’impressionnant travail de tous ces messieurs, je l’ai dit avant et je pense que nous convenons tous, l’Afrique a besoin d’hommes forts, l’Afrique a besoin d’institutions fortes. Donc, nous travaillons avec eux en tant que partenaires pour construire un système judiciaire efficace, où la société civile est forte et les législateurs sont efficaces et inclusifs, tout en s’assurant que les droits de l’homme soient protégés.

 

En ce qui concerne le développement économique, nous convenons tous que nous ne pouvons pas continuer à reproduire une approche qui crée la dépendance, mais nous devons adopter une approche qui crée la durabilité et la capacité, au sein de chacun de ces pays par le commerce et l’investissement et le développement du capital humain et l’éducation des jeunes dans ces pays.

 

Nous en avons discuté, nous non seulement de promouvoir le commerce entre les États-Unis et chacun de ces pays respectifs, mais nous voulons promouvoir le commerce inter-africain et les autorités régionales, ce qui nécessite des investissements dans les infrastructures dans ces zones.

 

Nous sommes des partenaires pour résoudre pacifiquement les conflits et nous avons travaillé  efficacement avec la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de lò’Afrique de l’Ouest) et l’Union Africaine (UA) pour résoudre les crises dans la sous-région. Et nous apprécions l’aide que nous avons reçus sur la lutte contre le terrorisme, qui est en train d’essayer de prendre pied en Afrique.

 

Et enfin, nous avons discuté comment nous pouvons travailler ensemble pour éviter la crise humanitaire en Afrique de l’Est. Je n’ai pas beaucoup l’attention, ici aux USA comme il le mérite. Mais nous commençons à voir le développement sur la famine dans la Corne de l’Afrique, en Somalie en particulier. Et cela va nécessiter une intervention internationale, et l’Afrique sera un partenaire pour faire en sorte que des dizaines de milliers de personnes puissent éviter la famine.

 

Alors laissez-moi simplement conclure en disant que beaucoup de pays ici sont – ou ont célébré – sur le point de célébrer leur 50 ème anniversaire de l’indépendance. Tout comme le président Issoufou l’a souligné, je suis moi aussi sur le point de célérer mon existence, depuis 50 ans. (Rires)

 

Et quand on pense aux extraordinaires progrès qui ont été faits, je pense que beaucoup a été fait, nous pouvons être fiers. Mais bien sûr, quand on pense aux 50 dernières années, nous devons aussi reconnaître qu’il y a eu beaucoup d’occasions manquées.

Et donc, je pense que ces dirigeants sont absolument déterminés à assurer 50 autres annéss à partir de maintenant. Nous pouvons dire qu’ils ont contribué à inverser la tendance dans leur pays, à établir de solides pratiques démocratiques, à aider à créer la prospérité économique et la sécurité.

 

Et nous voulons juste vous faire savoir les Etats-Unis seront avec vous, à chaque étape du chemin.

Merci beaucoup, tout le monde. (Applaudissements).

Afri-Nous

ANTIVIOLENZADONNA.IT

CORNE DE L’AFRIQUE: Un imbroglio humanitaire et politique