En Afrique pour… « conKerryr »?
John Kerry a quitté, mardi 29 avril, Washington pour visiter trois pays africains jusqu’au 5 mai: l’Ethiopie, la République Démocratique du Congo et l’Angola. Cette tournée a pour objet de «promouvoir les droits de l’homme et faire avancer la paix».
John Kerry, infatigable voyageur, va avec l’Afrique découvrir de nouveaux horizons. Familier du Moyen-Orient, le secrétaire d’Etat américain l’est beaucoup moins du continent africain.
Selon la porte-parole du département d’Etat, Jen Psaki, il va «encourager le développement de la démocratie, promouvoir le respect des droits de l’homme et faire avancer la paix et la sécurité dans la région». C’est un vaste programme en une semaine.
La première escale se fera à Addis Abeba où se déroule les pourparlers de paix destinés à mettre fin au conflit au Soudan du sud. Le secrétaire d’Etat devrait plaider auprès du Premier ministre Hailemariam Desalegn, en faveur de la libération des blogueurs et des deux journalistes indépendants récemment arrêtés.
Deux rencontres présidentielles au programme
A Kinshasa, John Kerry s’entretiendra avec le président congolais Joseph Kabila pour examiner la manière d’appuyer le processus de démocratisation, notamment par un processus électoral transparent. Ils aborderont aussi la question des outils à mettre en place pour neutraliser les groupes armés qui terrifient la population congolaise.
La dernière étape sera l’Angola où John Kerry doit féliciter le président José Eduardo Dos Santos pour son leadership dans la conférence sur la région des Grands lacs et discuter également de la coopération bilatérale.
Dans ces trois pays, le chef de la diplomatie américaine entend avoir des échanges avec la société civile et avec les jeunes dirigeants africains sur qui repose l’avenir du continent.
