Les doctoresses immigrées atteignent 45%.
Mais plusieurs professionelles sanitaires des pays de l’Est non pas réussi à faire reconnaitre leur diplome et travaillent comme badanti, déclare Foad Aodi de l’AMSI (Association des Mèdecins d’Origine Etrangère).
Selon les chiffres de l’AMSI, les femmes atteignent 45%, et une fois sur dix, il s’agit de dentistes.
La plupart des doctoresses viennent des pays de l’Est (Russie, Ukraine, Roumanie, Albanie, Moldavie, Yougoslavie), mais il ne manquent pas des Iraniennes, camerounaises, congolaises, somaliennes, égyptiennes et libyennes. , Cameroun, Congo, la Somalie, l’Egypte et la Libye. Le cadre professionnel est également varié, selon les origines des professionnelles.
« Par exemple, il y a beaucoup de spécialistes dont leurs diplomes de spécialisation n’ont pas été reconnus en Italie, en particulier celles des pays de l’Europe de l’Est, et finissent donc par travailler comme médecin généraliste, après la reconnaissance de leur doctorat. Beaucoup des ressortissantes des autres pays sont au contraire diplômées et ont fait une spécialisation en Italie. Les disciplines les plus fréquentes sont la gynécologie, la pédiatrie, la médecine physique, médecine d’urgence« , explique Foad Aodi, président de l’AMS.
La plupart des médecins étrangères (environ 65%) sont mariés avec des Italiens ou leurs compatriotes. Elles travaillent surtout dans les structures privées: cliniques conventionnées, centres de physiothérapie, les laboratoires d’analyses. Cela s’exolique par le fait que, n’ayant pas la nationalité italienne, elles ne peuvent donc pas accéder à un poste public.
Il y a aussi celles qui sont obligées d’abandonner la blouse de médecin.
« Un bon nombre de femmes médecins des pays de l’Est, ne réussissant pas à faire reconnaitre leur diplome, sous le poids des difficultés économiques, optent forcément pour le poste de badante« , affirme le président de l’AMSI, qui explique également que la provenabce des femmes médecins a entre-temps évolué: « Au cours des cinq dernières années, s’est réduit considérablement le nombre de médecins venant de l’Europe de l’Es, par rapport aux premières années 90. Maintenant elles arrivent surtout de l’Egypte et des pays arabes en général« .