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ASSOCIATION KEL’LAM: Le séminaire «Immigration, Société italienne et Préjugés» du 11 juillet a affiché un grand succès

L’immigration en Italie, entre vérité et préjugés: grande résonance de l’événement organisé par l’Association Kel’Lam, à Rome. 

 

Les préjugés à l’égard des immigrés, largement répandus dans la société italienne, sont pour la plupart « incohérents », constamment démantelés par des données objectives issues d’enquêtes telles que le Dossier Statistique de l’Immigration. Pour affirmer le principe de vérité sur la barbarie culturelle dans le pays, il a été organisé une conférence intitulée « Immigration, Société Italienne et Préjugés – Je ne m’en fais pas, j’en fais« , promue par l’Association interculturelle KEL’LAM, avec l’Institution Thérésienne, le Centre d’étude et de recherche IDOS, Pro.Do.C.S., en collaboration avec les associations CAMROL (Camerounais de Rome et Latium), Diaspora Africaine Centre-Sud, Fouta Development International, Communauté Igbo de Rome et Lazio, et sous le parrainage de l’UNAR (Office National contre la Discrimination Raciale – Présidence du Conseil des Ministres). 

Economie, démographie, emploi, sécurité sociale, accueil, intégration, pluralisme religieux, criminalité, etc. sont les chapitres qui composent les 4 pages du document de base de la conférence, riche en données. Les immigrants représentent une force qui contraste avec la tendance certainement peu encourageante de la croissance en Italie, inférieure à la moyenne européenne depuis deux décennies. Les versements au Trésor et à la Sécurité sociale des citoyens étrangers dépassent de 1,17 milliard d’euros leur coût en termes de dépenses publiques, «ils sont donc contributeurs nets». Dans un pays de plus en plus âgé, où, par ailleurs, naissent peu d’enfants, les immigrés contribuent non seulement à soigner les personnes âgées, mais aussi à renforcer l’évolution démographique». Le vieillissement de la population pénalise gravement le système de retraite. Les immigrés sont pour la plupart jeunes et travaillent et ne représentent même pas 1% des plus de 16 millions de pensions versées, mais ils versent la bagatelle de 11,5 milliards d’euros de cotisations sociales. 

Il a été abordé un autre sujet brûlant, celui du pluralisme religieux, si cher aux théoriciens de l’islamisation du pays. «Parmi les immigrés, la majorité (52,6%) est composée de chrétiens, tandis que les musulmans n’atteignent pas un tiers des citoyens étrangers. En résumé: «il n’y a aucun risque d’islamisation, pas même en perspective et, de toute façon, le pluralisme religieux correctement entendu ne doit pas être considéré comme un danger»

Et qu’en est-il de la criminalité? «Il existe une opinion largement répandue selon laquelle les immigrants sont les auteurs de crimes plus que proportionnellement à leur impact sur la population». Pourtant, le document continue, selon le ministère de l’Intérieur, «entre 2004 et 2016, le nombre de signalements a augmenté de 31,7% pour les Italiens, une population en baisse, et seulement de 13,7% pour tous les étrangers, dont la présence a augmenté considérablement. En particulier, les immigrants résidents ont plus que doublé. La comparaison est donc au détriment des Italiens». De nombreux crimes commis par des étrangers sont également liés aux règles de migration, un chiffre qui est appelé à augmenter en raison des politiques du gouvernement et en particulier du ministre Salvini qui, en supprimant le permis de séjour pour des raisons humanitaires, va entraîner une augmentation de la présence irrégulière en Italie. « Lorsque ces aspects sont pris en compte, le mythe qui considère l’immigrant résident comme étant « plus délinquant que nous » tombe».

Pour de plus amples informations sur l’initiative : Associazione Kel’lam, via Prenestina 284/B, Rome ; tél. 348/0639676 ; e-mail : kellam@libero.it

Giampaolo Petrucci

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