Tresse sans détresse!
Bonaventure Trayé a quitté son pays natal, la Côte d’Ivoire à la recherche d’un mieux-être. Burkina Faso où il a déposé ses pénates, il se distingue dans la capitale burkinabè par ses tresses africaines et sa casquette toujours vissée sur la tête.
Bonaventure Trayé est un jeune ivoirien vivant au Burkina Faso. Il a fait de la coiffure dame son gagne-pain. , comme le nom de son salon situé côté Est du marché de Nabi Yaar de Ouagadougou, les clientes se bousculent.
Bonaventure Trayé a quitté son pays natal, la Côte d’Ivoire à la recherche d’un mieux-être. Burkina Faso où il a déposé ses pénates, il se distingue dans la capitale burkinabè par ses tresses africaines et sa casquette toujours vissée sur la tête.
Lorsqu’il arrivait au Burkina Faso, Kalou rêvait d’être footballeur professionnel. Une fois sur place, il a changé son fusil d’épaule.
Il s’est vite reconverti en coiffeur mixte. Mais sur conseil de son frère aîné, Bonaventure s’est orienté plus vers la coiffure dame, car dit-il, celle-ci est plus rentable du fait que les femmes aiment toujours se rendre belles.
Timidement, il s’est lancé dans la coiffure féminine, un métier qu’il n’aimait pas au départ. Aujourd’hui, Kalou est plus que jamais passionné de son travail. Ce qu’il aime dans son métier, c’est la créativité dont il s’efforce de faire montre.
Du fait de l’originalité et de la spécificité de son travail, il reçoit, dit-il, de nombreuses personnalités et stars. L’homme aux tresses africaines est spécialisé en effet, en tissage, coupes cheveux, baby lisse (bouclage fait par un fer à friser).
En plus de cela, il a un penchant pour la natte tapis et les sillons. Kalou offre d’autres services comme l’habillage des mariées, les pédicures-manucures, les tatouages et les piercings.
Pour réussir dans la coiffure, il y a des rudiments qui sont nécessaires. Il s’agit, selon lui, de l’accueil, de l’amour du métier, et du respect. tu respectes, tu accueilles bien tes clientes et que tu aimes ce que tu fais, il n’y a rien qui puisse t’empêcher de réussir dans le métier que tu exerces, indique Kalou.
Et pour avoir réussi dans son métier, Kalou peut se vanter de l’être, lui qui peut, a-t-il signifié, empocher 300 000 F CFA par mois.
Comme tout métier, la coiffure a ses difficultés. « Notre métier n’est pas facile. Nous avons affaire à toutes sortes de femmes et nous en rencontrons qui sont très compliquées. Il y a certaines qui viennent et ne savent pas ce qu’elles veulent et lorsque tu les coiffes, elles pensent que ce n’est pas bien fait », affirme-t-il.
Convaincu que le monde de la coiffure est un environnement en perpétuelle évolution où l’on ne finit jamais d’apprendre, le jeune Ivoirien envisage aller aux Etats-Unis, en Chine pour suivre une formation de perfectionnement.
Après quoi, il compte revenir apporter un plus à l’évolution de l’art capillaire au Burkina Faso par la création d’une école de formation et de perfectionnement en coiffure dame. Toute chose qui lui permettra de former de jeunes garçons.