Mais après, on « chie… tout mou »?
L’Association pour l’Epanouissement de la Commune de Bobo (AECB) a organisé la 9e édition de la fête du «chitoumou», chenille de karité, en langue dioula, du 12 au 18 août 2013 à Bobo-Dioulasso.
Placée sous le thème: «Le chitoumou, moyen de lutte contre la malnutrition des enfants», la fête du «chitoumou» a été initiée pour mettre en exergue les valeurs nutritionnelles des chenilles de karité. Pour l’occasion, une foire est initiée pour présenter aux visiteurs des mets à base de ces chenilles.
«C’est un aliment qui, selon les scientifiques, est plus riche que le poisson en protéines (63% contre 60% pour le poisson). Il a un apport considérable en protéines et permet de soigner certains maux comme les maladies cardiovasculaires», a laissé entendre le président de l’AECB, Lassina Sanou.
Au regard de ce vertus, l’AECB se fixe pour objectif la création d’une banque de stockage et de conditionnement de cette denrée alimentaire. Cela assurerait la disponibilité du produit toute l’année. Par ailleurs, M. Sanou a invité les bonnes volontés à aider sa structure à faire de la promotion du ver de karité, un défi pour le développement de la région des Hauts-Bassins.
Pour le parrain de la cérémonie, le colonel Sita Sangaré, cet évènement est une initiative qui mérite d’être soutenue car elle permet également de promouvoir des valeurs culturelles.
«Le sport et la culture ne font en réalité qu’un et choisir le président de la Fédération Burkinabè de Football comme parrain d’une manifestation culturelle est tout à fait naturel», a-t-il souligné.
Pour ce faire il s’engage avec son institution, à soutenir toute manifestation culturelle entrant dans le cadre de la promotion du produit alimentaire.
La fête du «chitoumou» a vu le jour en 2004 sous la bannière de l’AECB.