Un « Chérif » pour la Transition!
Le journaliste et directeur de publication de l’hebdomadaire «Bendré», Chérif Moumina Sy, a été élu président du Conseil national de transition du Burkina (CNT), le parlement intérimaire.
Le journaliste et directeur de publication de l’hebdomadaire «Bendré», Chérif Moumina Sy, a été élu président du Conseil national de transition du Burkina (CNT), le parlement intérimaire. «Aucun effort ne sera ménagé pour jouer la partition qui est celle de l’institution», a-t-il aussitôt promis. Après la validation des membres du parlement de transition par le bureau d’âge, Chérif Sy a été élu par ses pairs par 71 voix, contre 14 pour son adversaire, Ibrahim Koné. Il y a eu 2 abstentions, un bulletin nul et 2 bulletins contre. Organe législatif, le CNT vient ainsi compléter l’architecture de la charte de la transition et de la constitution du 2 juin 1991 du Burkina Faso.
La cérémonie marquant l’installation des membres du CNT et de l’élection de son président a connu la présence du Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, des membres du gouvernement, des présidents d’institutions, des représentants des institutions internationales, des chefs de missions diplomatiques. Le bureau d’âge, qui avait la charge de conduire cette première séance plénière, était composé du doyen d’âge Théodore Salfo Ouédraogo (président), de Jonathan Tapsoba et Safiatou Congo, comme secrétaires de séance. Le scrutin, qui s’est déroulé à bulletins secrets à la majorité absolue, a permis donc l’élection de M. Sy comme président.
«C’est une confiance qui est une double responsabilité», a fait savoir le président de séance, avant de céder le fauteuil de président du CNT à l’ayant-droit.
Cette responsabilité, Chérif Sy dit en «mesurer l’importance». Tout en espérant qu’«elle ne pèsera pas sur sa seule épaule». Pour le journaliste qu’il est, le respect du deadline est important, même si cette mission ne va pas être menée au pas de course. Et d’ajouter «qu’il faut aller vite, bien et bien vite». Le président du CNT ne manque pas de signifier à ses pairs «qu’aucun effort ne sera ménagé pour jouer la partition qui est celle de l’institution, dans l’élaboration et le vote des lois».
Il faut signaler que la plus jeune parlementaire est Safiatou Congo, étudiante en 1ère année de sociologie à l’Université de Ouagadougou.