Réunis les artistes de la vieille et nouvelle générations.
Décédé le jeudi 2 février 2012, Georges Ouedraogo, l’une des icones de la musique burkinabè, a reçu les honneurs des ses pairs, le vendredi 3 février dernier, à travers un concert à la Maison du Peuple.
Le Gandaogo national s’est tu à jamais. La nouvelle a choqué ses fans et fait pleurer ses proches. Puis les honneurs à la mémoire de Georges Ouedraogo commencèrent à pleuvoir.
Parmi ces hommages, il avait le concert du vendredi 3 février à la Maison du Peuple où plus d’une dizaine d’artistes-musiciens sont montés sur scène, pour célébrer cette personnalité de la musique burkinabè et africaine «prématurément» décédé. A de l’âge de 65 ans.
Kisto Koinbré, Sana Bob ,Sharaph, Smockey, les danseurs d’Irène Tassembedo, Michel Kiendre, Amity Meria, Empereur Bissongo, Max Ray Ibrango ont entre autres été les artistes-musiciens qui ont apportés un peu de joie dans le coeur de nombreux du Gandaogo dans la salle.
Durant toute la soirée, ce fut un véritable partage de savoirs entre la jeune et la vieille génération de notre musique. Même s’il y avait souvent des tensions entre les papys musiciens et les jeunes à cause de la programmation jugée trop favorable à la génération montante.
Selon le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Albert Ouedraogo, Georges Ouedraogo n’est pas mort car un artiste musicien, un grand surtout, ne meurt jamais.
Les 15 albums qu’il laisse à la postérité sont des preuves de cette immortalité de l’artiste-musicien qui repose désormais dans son village natal, Gogo.