A l’orée de l’après Compaoré!
L’opposition, la société civile, les leaders religieux et coutumiers réunis, samedi 8 novembre à Ougadougou, ont élaboré un projet de «charte de transition», dont la version finale a été formellement adoptée dimanche.
L’opposition, la société civile, les leaders religieux et coutumiers réunis, samedi 8 novembre à Ougadougou, ont élaboré un projet de «charte de transition», dont la version finale a été formellement adoptée dimanche. Le document, adopté par les partis de l’opposition, la société civile, les leaders religieux et coutumiers, et remis aux représentants de l’armée, est un additif à la Constitution. Cette chartre définit les organes de la transition et leur mission. Ces organes sont le président, l’Assemblée nationale de transition et le gouvernement de transition.
Cet avant-projet de charte prévoit 25 membres pour le gouvernement, dont la répartition doit prendre en compte les femmes, les jeunes, les syndicats et les Burkinabè de l’étranger.
Quant à l’Assemblée nationale de transition, elle sera composée de 90 membres, avec 10 sièges réservés à l’armée.
Dans ce document, transmis au lieutenant-colonel Zida, les participants proposent une Commission de la Réconciliation Nationale et des réformes, qui aura pour but de restaurer et de renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale, avec une Sous-ommission Vérité, Justice et Réconciliation Nationale.
La durée de la transition sera de 12 mois, dès la validation de cette chartre. Certains participants assurent déjà que le président et le gouvernement de la transition seront connus au plus tard jeudi 13 novembre.