« Yes we CAN! » ( mais sans bou…can).
A la veille de la demi-finale contre le Mali, les Ivoiriens tenaient tous à peu près le même discours, celui de la solidarité, de l’humilité, du respect de l’adversaire. Celui d’une équipe qui sait où elle veut aller mais qui s’interdit toute forme d’arrogance.
Siaka Tiéné (milieu de terrain de la Côte d’Ivoire)
«Ce ne sera sûrement pas un match facile. Les deux équipes vont arriver sur le terrain avec la même envie de gagner. Jusqu’à présent nous avons respecté la feuille de route mais, à chaque match, nous savons que nos adversaires disputent une véritable finale. Nous nous sommes venus pour prendre le trophée et le rapporter à la maison comme l’avaient fait les anciens à Dakar. Nous avons les talents pour faire la différence, notre force de frappe de devant, Drogba, Gervinho, nous avons Yaya Touré, Zokora Maestro. L’état d’esprit de l’équipe a changé par rapport aux éditions précédentes où nous n’avions pas gagné alors que nous en avions les moyens. L’équipe n’est plus l’addition d’individualités mais un groupe de 23 joueurs. Et l’entraîneur François Zahoui y est pour beaucoup».
Didier Zokora
(milieu de terrain de la Côte d’Ivoire)
«J’aimerais bien prendre ma retraite internationale sur une victoire à la CAN. Nous sommes quelques-uns à y avoir pensé, Didier, Kolo, Tiéné. Moi, cela fait 10 ans que je joue avec les Eléphants. Ce serait un beau final pour les joueurs, pour tout l’encadrement, pour les dirigeants et, plus que tout, pour le pays. Il en a besoin. Mais nous savons que pour atteindre l’objectif que nous nous sommes fixés, il nous en faudra six. La cinquième sera la plus difficile. C’est un derby face à une équipe qui nous a plutôt bien réussie dans le passé. Il faut se méfier car ils n’ont rien à perdre».