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CAN 2012 (Ici Zambie): Christopher Katongo: «Rien n’est plus grand qu’une finale!»

Katongo « Christ-au-fer » de lance des Chipolopolos!

La finale, les Zambiens savent de quoi il s’agit. Ils en ont joué deux, enfin trois puisqu’en 1974, la première finale s’était achevée sur un score de parité, 2-2. Kaushi et Sinyamgwe avaient marqué les deux buts. Les Zambiens avaient ouvert la marque à la 40e minute mais N’Daye avait égalisé à l’entame de la dernière demi-heure.

C’est le même homme qui donnera l’avantage à son équipe à trois minutes de la fin des prolongations mais les Zambiens avaient égalisé à leur tour peu avant le coup de sifflet final. Le match fut rejoué 48 heures plus tard, au Caire, et cette fois les Léopards s’imposèrent par 2 à 0, deux buts de l’inévitable N’Daye.

En 1994 les Zambiens échouèrent dans le dernier match contre une grosse équipe du Nigeria. Les camarades du capitaine Kalusha Bwalya avaient marqué les premiers, après 3 minutes de jeu, grâce à Elijah Litana mais les Nigérians égalisèrent, deux minutes plus tard, par leur attaquant Emmanuel Amunike qui inscrira le but de la victoire des Green Eagles, dès le retour des vestiaires.

Les Chipolopolo Boys seront ce dimanche soir sur la pelouse du Stade de l’amitié sino-gabonaise de Libreville, bien décidés à faire mentir le dicton, jamais deux sans trois. Les Zambiens qui ne partiront pas favoris n’ont rien à perdre et joueront sans pression, ce qui ne veut pas dire sans ambition; leur heure viendra bien un jour. Pourquoi pas le dimanche 12 février 2012?

«C’est le match de notre vie. Notre parcours jusqu’à présent nous a permis de nous retrouver en finale. Notre match le plus difficile a été celui contre le Soudan. Nous avons éliminé le Ghana en demi-finale. Il n’y a pas de raison que nous ne réussissions pas encore un gros coup contre la Côte d’Ivoire ; imaginez la notoriété qui serait la nôtre ; Nous sommes tous animés par le farouche désir d’être champions et peut-être de nous valoriser hors de notre pays. Notre football, on s’en est encore aperçu à la CAN mérite plus de respect que ce qui en était dit jusque-là. Il est temps qu’on reconnaisse ses mérites. La finale sera un combat équilibré de 11 hommes contre 11 autres hommes. De ce point de vue nous sommes à égalité parfaite. Ils ont de très grands joueurs qui ont une grande notoriété; il faudra qu’ils le prouvent sur le terrain. Le meilleur, ce sera celui qui remportera le trophée», dit le capitaine Christopher Katongo, auteur de 3 buts, depuis le début de la CAN Orange 2012, à égalité avec Didier Drogba.

Christopher Katongo, en bon chasseur de but qu’il a été jusqu’à présent entend bien ne s’arrêter en si bon chemin. Qui sait si ce n’est pas un de ses buts qui transformera le ballon du match en or zambien!

 

 

 

 

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