Pitre arbitre!
Inadmissibles! Et le mot est trop faible pour qualifier les décisions arbitrales de cette coupe d’Afrique des nations qui tire à sa fin en Afrique du sud. Surtout dans cette demi-finale « Ghana # Burkina Faso » que l’arbitre tunisien aura marqué de piètre façon.
Le lugubre homme en noir a failli simplement priver les Etalons d’une historique finale, en leur infligeant une triple peine: deux pénaltys refusés et un carton rouge pour Jonathan Pitroipa, le feu-follet des Burkinabè.
Le drame c’est que le sinistre juge central, décidé qu’il était à barrer la route aux hommes de Paul Put aura poussé le ridicule à son comble, en les réduisant à 10 alors que les deux équipes disputaient des prolongations décisives. Dans sa lancée destructrice, le dangereux Slim Jedidi, comme s’il avait une dent très longue contre les Burkinabè y allait constamment d’un sourire narquois. Cet homme pourra-t-il se regarder dans un miroir, s’l se rappelle que c’est toute une nation qu’il a failli sevrer d’un bonheur sans précédent?
Les 15 millions de Burkinabè, malgré l’indulgence légendaire de ce peuple, ne le lui auraient pas pardonné, si Charles Kaboré, Aristide Bancé, Bakary Koné et leurs coéquipiers n’avaient puisé dans leurs dernières ressources pour arracher ce ticket pour la finale. Les dieux du football étaient sans aucun doute burkinabè et on espère que les patrons de la CAF, eux, sauront sanctionner cet arbitre à la petite semaine, à la hauteur de son forfait.
Certes, ces erreurs, lorsqu’elles ne sont pas aussi grossières, pour ne pas dire hideuses, comme l’ont été celles de M. Slim Jedidi sont pardonnables, parce que après tout, les arbitres sont des humains et leur tâche n’est point facile. Ils doivent prendre des décisions en une fraction de seconde.
Du reste, comme l’enseigne l’adage, «persévérer dans l’erreur est diabolique». Et diabolique, le Tunisien Jedidi l’aura été jusqu’au bout. Vive les Etalons qui ont fait montre d’une force de caractère extraordinaire. Cette place en finale, ils l’ont gagnée avec le mental, avec les tripes. N’en déplaise à l’arbitre Jedidi.