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CAN 2013: Eliminatoires – La dernière étape

Qui les 16 pour 2013?

S’il n’y avait eu l’absence de l’Egypte, triple championne des 3 éditions précédentes, du Cameron et du Nigeria au début de l’année de la CAN Orange conjointement organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale, s’il n’y avait eu la présence du Botswana et du Niger (la Guinée Equatoriale n’ayant pas eu à affronter le difficile passage des éliminatoires, on serait contenté de mettre une croix au regard des « habitués » pour désigner les 15 équipes qui rejoindront l’Afrique du Sud, au début de l’année prochaine au rendez-vous de la 39ème CAN de l’Histoire.

Ce serait une grosse erreur. Depuis 2 ou 3 ans, on a assisté à une véritable rébellion des «sans-grades» qui se sont dits qu’ils n’étaient pas plus bêtes que les autres, qu’eux aussi possédaient un riche réservoir de joueurs de bon voire de très bon niveau et qu’ils n’avaient plus peur au seul nom des Pharaons, Lions Indomptables, Super Eagles ou Black Stars.

Sur les 30 équipes encore en lice, ils ne sont que deux à n’avoir jamais été présents à une phase finale, la République Centrafricaine et le Cap Vert. Et ils ne partiront pas favoris à la seule énonciation de leur nom, Burkina Faso et Cameroun. Ce sont souvent les équipes qui paraissent les plus solides qui finissent par trébucher.

Toutes les rencontres seront acharnées, car la qualification se joue sur les deux manches. Toutes celles qui reçoivent chercheront à corser l’addition avant de se déplacer, 15 jours plus tard là où le public s’apprête déjà à jouer son rôle de 12ème homme.

Tous les matches sont intéressants et indécis à l’exception peut-être de Libéria-Nigéria qui semble à la portée de Super Eagles de Stephen Keshi. Les Libériens jouent peu souvent avec des équipiers dont la présence ou la non-présence est incertaine jusqu’au bout. Si les Nigérians n’ont guère brillé ces derniers temps, il est patent que l’équipe a conservé des potentialités qui doivent lui permettre d’effacer la catastrophe d’in y a un an.

De toute évidence le grand choc du dernier tour est la confrontation Côte d’Ivoire – Sénégal au stade Félix Houphouet-Boigny. D’abord par l’effectif très complet des deux équipes ; d’autre part parce qu’il existe depuis toujours une saine rivalité entre les deux pays, par conséquent entre leurs équipes représentatives.

Curieusement, c’est l’entraîneur des Eléphants, Sabri Lamouchi, qui est le moins expérimenté et l’Entraîneur des Lions de la Teranga qui a le curriculum vitae le plus étoffé. Ce sera le grand derby francophone de l’Afrique de l’Ouest. Un grand défi pour Didier Drogba, qui n’a jamais rien gagné en Afrique ce qui est normal il n’y a jamais joué en club, et tous les camarades de sa génération d’inscrire leurs noms au palmarès de l’épreuve la plus prestigieuses du football africain.

Et qui peut garantir la qualification de la Zambie, sacrée au début de l’année à Libreville, devant une formation ougandaise qui ronge son freine depuis plus de 40 ans.

Et l’Ethiopie, qui n’est guère mieux lotie, parviendra-t-elle à stopper les Soudanais qui ont repris goût à une épreuve dont ils avaient laissé passer invariablement le train.

Le Ghana est en danger, le Gabon devant le Togo, la Tunisie face à la Sierra Leone, l’Algérie dans son derby avec la Libye; chacun redoute le pire mais le masque aux journalistes en assurant que son équipe va se qualifier.

AFRIQUE AUSTRALE: Rencontre des Evêques de la Conférence Episcopale de l’Océan Indien (CEDOI)

GHANA: John Dramani Mahama – «Le Ghana ne sera pas une base arrière pour déstabiliser un pays quelconque»