L’Angola… « Rabat »-joie du Maroc!
Bien entré dans le match, le Maroc, sans Belhanda resté sur le banc, a profité de la fluidité de son jeu pour approcher les buts angolais et se créer des situations intéressantes dans le premier quart d’heure.
Notamment par Karim El Ahmadi (12e), Oussam Essadi(15e) sur une belle frappe de Mounir Al Hamdaoui (16’). Mais les Lions de l’Atlas, qui ont pêché par gourmandise dans la dernière passe et fait preuve d’impatience, ont subitement arrêté de flamber.
En face, l’Angola a évolué avec un bloc compact, très concerné par l’action défensive, mais incapable de faire un bon usage offensif des nombreux ballons récupérés. Une seule fois, Paulo Diniz inquiéta le gardien marocain Nadir Lamyaghri (2’) Pour le reste, leur puissant attaquant Manucho s’est retrouvé souvent isolé au coeur d’un axe défensif marocain très vigilant composé de Mehdi Benatia et Issam El Adoua.
A la reprise, le maigre public de Johannesburg a été réveillé par une faute de main du gardien de but de Casablanca qui a failli être exploitée par le défenseur Bartolomeu en position d’avant-centre. Une frayeur qui n’a pas dû être appréciée par le sélectionneur Rachid Taoussi. L’impression que l’Angola avait décidé de prendre des risques fut confirmée par les percées répétées d’Alberto Mateus (52’) et Geraldo (55’, 66’) qui obligèrent les défenseurs chérifiens à durcir les contacts et à commettre des fautes. L’une d’entre-elles valut un carton jaune à l’élégant axial de l’Udinese, Mehdi Benatia.
Côté Marocain, il a fallu attendre la 68ème minute pour voir Youness Belhanda – entré à la place de Berrada – trouver le petit filet des Palacans Negars après un joli dribble dans la surface de réparation. Puis, un raid conclu par un joli centre signé Amrabat et non intercepté à trois mètres du gardien angolais par Al Arabi (79’).
Une parenthèse marocaine positive trop courte, car l’Angola reprend vite les commandes pour terminer le match avec la plus belle occasion. Sur un débordement et un centre de l’infatigable Mateus, Guillerme et Manucho se gênent dans la surface au moment de reprendre le ballon de la tête. Cette dernière escarmouche laissera un goût d’inachevé pour les Angolais. Car la bande à Manucho a incontestablement montré plus d’envie et plus de solidité face à des Marocains, certes meilleurs dans la maîtrise technique individuelle , mais au jeu collectif bien insuffisant.