Des éliminatoires périlleuses pour les gros calibres du football africain.
Finalistes malheureux de la Can 2012 face à la Zambie, les Eléphants vont devoir passer par des formules de qualifications inédites, truffées de matches pièges. Autant pour la Can 2013 que pour le mondial brésilien de 2014.
Dans la foulée d’une Can 2012 particulièrement renversante, les prochaines éliminatoires s’annoncent périlleuses pour les gros calibres du football africain. La faute aux formules inédites de qualifications pour la Can 2013 en Afrique du Sud et au Mondial brésilien de 2014.
CAN 2013
De grosses affiches en…éliminatoires?
Pour composter leur billet pour l’Afrique du Sud, 28 sélections dont le Nigeria, le Cameroun, l’Egypte et l’Algérie, absents à la CAN 2012, s’affronteront en matches aller-retour à élimination directe.
Puis les 14 équipes victorieuses et les 16 qui étaient à la CAN 2012 seront réparties après tirage au sort. Hormis le pays organisateur, toutes les autres sélections passeront par ce système particulièrement risqué.
Du coup, la Côte d’Ivoire n’est pas à l’abri de doubles confrontations épiques avec des pays comme le Cameroun, l’Egypte, l’Algérie et le Nigeria. Ce sera la seule façon d’arracher leur ticket pour la prochaine coupe d’Afrique des Nations. Quand on sait que ces équipes ont raté l’édition 2012, on imagine l’état de leur motivation.
MONDIAL 2014
Un autre vrai traquenard!
La formule de qualification s’annonce tout aussi difficile pour le Mondial 2014 au Brésil. Si les Eléphants terminent premiers de la poule C qu’ils partagent avec le Maroc, la Gambie et la Tanzanie, ils ne seront pas encore qualifiés.
En effet, la Côte d’Ivoire devra affronter encore en matches aller-retour à élimination directe, l’une des 9 autres sélections qui aura terminé, elle aussi, première de son groupe.
Et là encore, ce pourrait être de sacrés clients. Des équipes forcément en confiance puisqu’elles seront à deux matches d’une coupe du Monde. Un vrai traquenard !
Pour sûr, beaucoup de grosses équipes vont y rester. Les moins préparées en tout cas. La Can 2012 et ses éliminatoires l’ont prouvé. Les petits(?) qui font chuter les gros, c’est dans l’air du temps.
