Onu à nu!
Les enquêtes diligentées par Paris, d’après une source citée par Le Figaro, ont permis de mettre la main sur trois soldats parmi les 13 militaires français de la Sangaris soupçonnés d’agressions sexuelles sur des mineurs en Centrafrique.
La même source ne précise pas exactement à quand l’identification des soldats a été rendue possible. Cependant, les autorités françaises se sont engagées depuis avril dernier, à faire toute la lumière sur les graves accusations ayant terni l’image de l’opération française en RCA.
En effet, un rapport d’ONG publié dans le quotidien britannique The Guardian, révélait des faits selon lesquels des militaires français imposaient des actes sexuels à des enfants en contrepartie de nourriture.
Plusieurs contingents africains notamment tchadiens et équato-guinéens ont également été cités dans cette affaire.
Les actes criminels auraient été commis entre décembre 2013 et 2014, à Bangui, principalement dans le site de déplacés de l’aéroport international Bangui M’Poko. Il a fallu plus de 6 mois pour que les autorités de Paris identifient les présumés responsables, rapporte la même source. Jusqu’au mois de septembre dernier, la mission onusienne en Centrafrique (Minusca), dont relèvent les militaires impliqués, a dénombré plus de 17 cas d’allégations d’exploitation et d’abus sexuels.
«Treize impliquent des militaires, l’un porte sur des allégations contre notre police, un cas implique un civil et pour deux autres cas l’identité des auteurs est inconnue», a expliqué la Minusca.
L’ONU gênée par ces scandales entre autres en RCA; en RDC, a annoncé la création d’une cour spéciale chargée de juger les casques rendus coupables d’agression sexuelle dans l’exercice de leur mission de maintien de la paix.
