L’Afrique demande une décision claire sur le Protocole de Kyoto.
Ouvrant à Durban, la 17ème Conférence des Parties (COP 17) le président sudafricain, Jacob Zuma, avait demandé aux délégués de trouver les voies et moyens pour parvenir à des résultats équilibrés et crédibles à la fin des négociations.
Le chef de l’État sud-africain a indiqué que le changement climatique était le défi le plus sérieux à l’heure actuelle, et devrait être traité comme un défi de développement durable holistique. Pour M. Zuma, la pauvreté limite la capacité de faire face au changement d’impacts du climat en Afrique.
Environ 15 000 participants et des observateurs sont présents au Centre de conférence international de Durban, pour cette session inaugurale de la 17ème Convention de Structure des Nations Unies sur le Changement climatique (Unfccc) la Conférence des parties.
« Notre position est claire et ne changera pas un iota sur nos demandes clés de mesures d’adaptation améliorées et une décision claire sur le protocole de Kyoto« , a souligné M. Seyni Mahamed, porte-parole du Groupe africain de négociateurs, réaffirmant la position commune de l’Afrique.
L’Afrique espère aussi utiliser l’occasion pour présenter ses succès sur le développement durable, y compris ses projets verts. Elle attend des partenariats internationaux pour les initiatives vertes, particulièrement en ce qui concerne la mobilisation des moyens nécessaires de mise en oeuvre de la finance, le Fonds vert africain notamment.