Optic c’est chic!
Le système de câble sous-marin, une technologie, de plus en plus utiliser pour plus de fiabilité dans la communication et la connexion internet.
Le Congo a été connecté récemment aux autoroutes de l’information à travers la station terminale implantée à Matombi (département du Kouilou, sud) dans le cadre du projet du câble sous-marin de la côte ouest d’Afrique, en anglais West Africa Cable System (WACS).
Selon l’administrateur général de Congo Telecom, M. Akouala dont la société représente le pays dans le consortium WACS, le Congo figure parmi les premiers pays membres du consortium dont les stations terminales sont opérationnelles.
«Notre station terminale est prête et fonctionne actuellement. Et, nous faisons partie des Etats dont la station terminale a été mise en service dans le premier périmètre. Nous nous attelons actuellement à connecter la ville de Pointe-Noire (deuxième ville du pays, sud) à la station terminale», indique-t-il.
Le projet fibre optique est l’appendice du projet de couverture nationale en télécommunications (PCN) qui est réalisé par la société chinoise Huawei, notamment dans la partie CDMA.
D’un coût d’environ 100 millions USD, la première phase du projet concerne les villes de Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo (nord).
La 2ème phase qui consiste à connecter les chefs-lieux de régions au backbone, est chiffrée à 73 millions USD.
La 3ème phase, estimée à 36 millions USD, vise à connecter les chefs-lieux de districts et les grands villages. La société sud-africaine Alcatel Lucent s’occupe de la partie backbone.
Le câble sous-marin à fibre optique est un système établi pour une durée maximum de 25 ans, garantissant une grande fiabilité de la connexion Internet et des communications. Ce système épargne les usagers des tracasseries de la connexion satellitaire, souvent perturbée par les effets climatiques.
Le consortium WACS regroupe les pays qui ont raté la connexion au câble sous-marin SAT3, notamment la Guinée équatoriale, la République démocratique du Congo (RDC), la République du Congo, le Togo, le Cameroun, l’Angola, le Botswana et le Gabon.
Piloté par l’Afrique du Sud, le projet devrait permettre aux pays concernés de rattraper la connexion au câble.