L’état d’urgence pour Covid-19 a été prolongé jusqu’au 31/01/2021. Qu’est-ce que cela implique?
L’état d’urgence est prévu par la loi 225/1992, loi qui a marqué la naissance de la protection civile: il est proclamé « en cas de survenance ou d’imminence de catastrophes naturelles ou d’événements liés à l’activité humaine en Italie« . Comme les catastrophes environnementales ou les pandémies.
L’état d’urgence est décidé par le Conseil des ministres sur proposition du Premier ministre, ou d’un ministre ayant un portefeuille ou du secrétaire d’État à la présidence du Conseil. Cette mesure donne en effet au chef de la protection civile le pouvoir de faire régner l’ordre dans les zones touchées par l’urgence.
L’extension de l’état d’urgence touche plusieurs points, des zones rouges au « smart-work ». Elle donne la possibilité de créer de nouvelles zones rouges, fermant les échanges avec le monde extérieur, en cas d’épidémie.
Si le Covid-19 revient de manière importante avec une deuxième vague, l’extension de l’état d’urgence permet à la protection civile de trouver des lits dans des installations autres que les hôpitaux, comme les casernes ou les hôtels.
L’état d’urgence permet de bloquer tous les vols à destination et en provenance des pays considérés comme à risque, ou d’identifier les nationalités qui ne sont pas autorisées en Italie.
Pendant la durée de l’état d’urgence, les employés des secteurs public et privé peuvent continuer à appliquer le « smart-work », selon les modalités convenues avec l’entreprise.
En cas d’état d’urgence, les régions peuvent continuer à signer leurs propres ordonnances, mais doivent remettre les lignes directrices au gouvernement dans la « salle de contrôle » à laquelle participent tous les gouverneurs pour convenir d’une ligne d’action commune.