Le Gouvernement Italien accélère le développement de l’application de suivi des coronavirus.
Le commissaire Domenico Arcuri a signé un ordre « de procéder à la signature du contrat de licence gratuite pour l’utilisation du logiciel de recherche des contacts et du contrat de service gratuit avec la société Bending Spoons Spa« .
L’application devrait s’appeler « Immuni », et sera testée dans certaines régions pilotes, puis utilisée dans toute l’Italie. Elle aidera les institutions à délimiter la phase 2 de l’urgence Covid-19, dans la gestion de laquelle elle sera « un pilier important ».
Le commissaire espère une « adhésion volontaire massive des citoyens » à l’utilisation de l’application, conformément aux dispositions de l’UE (Union Européenne), qui a dicté les conditions de son fonctionnement, c’est-à-dire l’anonymat et non la géolocalisation, le bluetooth et surtout l’adhésion volontaire de l’usager.
« Les pays de l’UE convergent vers une approche commune » avec « des solutions qui minimisent le traitement des données personnelles« , écrit l’Europe dans le document élaboré en collaboration avec les gouvernements.
La technologie jugée la plus appropriée pour les applications de suivi est le Bluetooth qui permet d' »estimer avec une précision suffisante« , environ 1 m, la proximité entre les personnes, pour rendre l’alerte efficace si on est entré en contact avec une personne positive au Covid-19.
« Les données sur la position des citoyens ne sont ni nécessaires ni recommandées pour suivre la contagion« , souligne Bruxelles dans le document, précisant que l’objectif des applications « n’est pas de suivre les mouvements des personnes ou de faire respecter les règles » car cela « créerait des problèmes majeurs de sécurité et de respect de la vie privée« .
Afin de préserver l’anonymat, les applications doivent utiliser un « identifiant anonyme et temporaire, permettant le contact avec d’autres utilisateurs dans le voisinage« .