Le président Alassane Ouattara a affirmé qu’il « n’enverrait plus d’Ivoiriens » à la Cour pénale internationale (CPI), estimant que son pays avait désormais une « justice opérationnelle », à l’issue d’une rencontre à Paris avec le président François Hollande.
Au sortir de son entretien avec son homologue français, le Chef de l’État ivoirien s’est prononcé sur le procès de l’ex-Président Laurent Gbagbo ouvert depuis le 28 janvier, à la Cour pénale internationale (Cpi).
Dans un communiqué de l’Élysée suite à cette rencontre, François Hollande a marqué son souhait que « les justices ivoirienne et internationale puissent aller jusqu’au bout de leur travail pour poursuivre ceux qui ont commis des crimes en Côte d’Ivoire dans le passé. »
Face à la recrudescence des groupes terroristes en Afrique de l’Ouest, MM. Hollande et Ouattara ont marqué leur préoccupation.
« Une collaboration étroite entre les États de la région est indispensable pour prévenir ces attaques. La France, grâce aux bonnes relations qu’elle entretient avec l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest, contribue à cette coopération en matière de sécurité« , note l’Élysée.
Pour cela, il a rappelé le soutien de la France, à travers les Contrats de désendettement et de développement, et salué la forte présence des entreprises françaises en Côte d’Ivoire.