Oui à l’huile!
La problématique de la valorisation de l’huile de palme est au cœur du premier congrès africain de l’huile de palme qui se tient du 10 au 13 juin 2013 à Abidjan.
Environ 26 pays ont répondu à cette rencontre d’Abidjan qui s’achève vendredi. Un congrès pour créer une plateforme des pays producteurs du continent, mais aussi pour contrer la campagne de dénigrement dont fait l’objet l’huile de palme.
Les acteurs planchent sur les possibilités devant permettre de mieux tirer profit de l’huile de palme. Ils rejettent égalent les avis qui accusent l’activité d’être vecteur de déforestation.
La problématique tourne autour de la conception qu’a chacun de l’huile de palme. Il s’agit, de manière précise, pour les congressistes d’échanger et partager leurs expériences et savoir-faire pour battre en brèche les préjugés véhiculés par des Ong et lobbies sur l’huile de palme.
Pour le président du conseil d’administration de l’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (Aiph), Christophe Koreki, » il faut apporter des démentis à toutes ces affirmations qui reposent sur des amalgames inappropriés et tout à fait infondés « .
Notamment la destruction de l’environnement et la provocation de maladies cardio-vasculaires. « Nous attendons de ce congrès une meilleure information du public sur les inestimables vertus de l’huile de palme pour la santé humaine, ainsi que les énormes potentialités qu’offrent une culture du palmier à huile dans la lutte contre la pauvreté, la sécurité alimentaire, le respect et la protection de la biodiversité« , a-t-il dit.
L’Indonésie et la Malaisie représentent 96% de production mondiale contre 4% pour toute l’Afrique. En plus la filière la filière asiatique est plus compétitive et réalise de très hauts rendements en plantation à travers un itinéraire technique adéquat et une saisonabilité très favorable.
C’est pourquoi le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a exhorté les pays africains producteurs de palmier à huile à s’investir davantage dans la recherche en partenariat avec le secteur privé.
Quant au ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Ahmerd Bakayoko, représentant le Premier ministre, il a invité les congressistes à redorer le blason de la filière.
La conférence inaugurale a été prononcée par l’agroéconomiste principal de la Banque mondiale, El Hadj Touré Adama, sur le thème : » Huile de palme : enjeux et perspectives de développement en Afrique et dans le monde « . Avec pour modérateur l’ex-ministre Guy-Alain Gauze.