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CÔTE D’IVOIRE: 5e édition du FEMUA (Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo)

Magic System réussit son pari d’intégration culturelle panafricaine.
Les Magiciens ont réussi à donner au FEMUA 2012 une délicieuse saveur. D’abord un showcase à guichets fermés, à l’invitation du sponsor officiel, Mtn. Ensuite, un grand concert, puis, un autre, enfin, un autre… En réalité, 4 jours pour célébrer la musique sous toutes ses coutures, avec des artistes d’ici et d’ailleurs, ont donné à la 5ème édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA), initié par le groupe Magic System, toute sa saveur… éclectique.

 

D’autant plus que l’assistance à la pouponnière de Bouaké et la réhabilitation d’une école ont joint l’utile à l’agréable. Le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo a attiré près de 100 000 spectateurs, tout le week-end pascal, dans le village communal d’Anoumabo (Abidjan – Marcory) qui a vu éclore, il y a 13 ans, le groupe emblématique du zouglou.

En 5 ans d’existence, le FEMUA est devenu un événement incontournable en Côte d’Ivoire. A juste titre, donc, Lokua Kanza, Coumba Gawlo, Sexion d’assaut, Daara J Family, Les Reines mères du Ki-Yi…, ont honoré ce festival par des prestations de haut vol.
A’Salfo, Manadja, Goudé et Tino, le quatuor de Magic System ont donc réussi leur pari d’intégration culturelle panafricaine. Déjà, dans l’après-midi du jeudi, les invités du Femua, présents à Abidjan, ont rendu une visite aux pensionnaires de la Case des enfants, qui accueille les enfants en situation difficile. Samedi, les choses sérieuses ont commencé, avec la cérémonie officielle d’ouverture de ce Femua, acte 5, à Anoumabo, en présence de plusieurs personnalités. Ensuite, place fut donnée au show intégral, sur le titanesque podium.
Premières artistes à affronter le public, les Reines mères du village Ki-yi, qui ont revisité, sous la houlette de Wêrê wêrê Liking, dès 22h15, leur répertoire varié, qui allie sonorités africaines et musique moderne.

Puis, ce fut le tour de Coumba Gawlo, la chanteuse sénégalaise. Des titres comme «Pata- Pata», sa célèbre reprise de la chanson à succès de Myriam Makeba, ont émerveillé le public. Après un défilé de mode estampillé 100% zouglou, selon le concept de Franck Govoei, la musique a repris ses droits.
Cette fois, Lokua Kanza, Serge Beynaud, Flavour, la star nigériane, et Molière se sont succédés sur la scène.

Dimanche, le show fut plus intense. Pas moins de 6 têtes d’affiche étaient en lice. C’est d’abord le groupe de rap sénégalais Daara J Family, qui a eu l’honneur d’ouvrir le show à 22h, avant de céder, une heure plus tard, le micro au trio camerounais, X-Maleya, les poulains du rappeur franco-camerounais, Pit Baccardi.
Puis, ce sera une pause, le temps de découvrir les modèles, à travers un défilé, du styliste JM Tatoo.

Et quand l’horloge sonnera 00h30, les décibels retentiront de nouveau, avec Molare, pour une balade dans l’univers du coupé décalé. Dans la foulée, le groupe de rap français, Sexion d’Assaut, est venu surchauffer l’ambiance, le temps pour Billy Billy de bien affûter ses armes dans les coulisses, avant, à son tour, d’asséner ses vérités, sur la vie sociopolitique ivoirienne, à travers un rap sui generis.
Et, au petit matin, à 4h30 précisément, le «Roi de la forêt», le Congolais Werrason, est venu avec des pas endiablés de N’Dombolo pour clore la soirée en beauté. Et, par la même occasion, le volet spectacle de ce Femua 2012. La journée du lundi 9 avril a été rythmée par les départs des délégations du Congo, Sénégal, Cameroun et Nigeria, avec en toile de fond, une parade des 3 fanfares du village d’Anoumabo, faisant office de cérémonie de clôture.

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