L’ONUCI a reçu des allégations d’exploitation et d’abus sexuels impliquant ses éléments.
La mission a «immédiatement saisi les services compétents au siège de l’ONU à New York pour que les pays contributeurs de troupes concernées en soient informés, étant donné que toute investigation se rapportant aux membres de leurs contingents relève avant tout de leur responsabilité», a fait savoir l’ONUCI.
L’ONUCI ajoute que «si ces allégations s’avéraient fondées, il reviendrait aux pays dont sont originaires les casques bleus de prendre les actions appropriées à l’encontre des personnes impliquées».
De son côté, l’ONUCI a informé les autorités ivoiriennes et a également déployé des fonctionnaires dans la région concernée, afin d’évaluer la situation, de préciser les allégations et effectuer une inspection des camps, l’objectif étant «d’empêcher des membres de la mission de s’impliquer dans des actes inappropriés».
Cette mission a été appuyée par l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance)) et l’organisation non gouvernementale « Save the Children ». Des actions de prévention ont été recommandées par la mission et une campagne de sensibilisation renforcée est en train d’être mise en place.
«En attendant, l’ONUCI tient à exprimer ses regrets les plus profonds aux victimes potentielles et tient également à réaffirmer sa volonté de poursuivre l’application de la politique des Nations Unies, de tolérance zéro concernant l’exploitation et les abus sexuels», a conclu la mission.
A. K.