Les dozos avaient été accusés d’exactions dans l’ouest par l’organisation internationale.
Venus à Abidjan dans le cadre des retrouvailles de leur confrérie, les dozos (chasseurs traditionnels) de Côte d’Ivoire ont annoncé leur intention de porter plainte contre Amnesty International.
L’annonce a été faite par le commandant Dosso Sory, patron de la compagnie dozo installée dans l’enceinte de la brigade de gendarmerie d’Abobo.
« Outrés, les dozos s’élèvent vigoureusement contre les accusations de l’organisation de défense des droits de l’homme qui les tient pour responsables en partie des tueries de Duekoué dans l’ouest du pays« , a-t-il dit.
Et de souligner que les « guerriers de la lumière » disent ne pas se reconnaître dans ces accusations. « Car le dozo ne tue pas, ne vole pas et concours au bien-être des populations« .
A en croire Bamba Mamadou, chef central de la confrérie, les dozos ont toujours travaillé en bonne intelligence avec les régimes ivoiriens successifs, d’Houphouët Boigny, à Guéi, en passant par Bédié. Seul le régime Gbagbo n’a pas voulu entendre parler de la confrérie des dozos
A. S.