Que fera Farras?
Invité spécial de l’émission «Reggae vision» de la radio locale Bia FM d’Aboisso (est d’Abidjan), Ahmed Farras, la révélation musicale de 1991, déclare ce qu’il prépare dans l’ombre et appelle les Ivoiriens à la réconciliation sincère.
Après un si long silence, on pourrait demander: que devient Ahmed Farras?
Je n’aime pas trop cette question. Je peux dire que je suis là. Je continue mon épopée. Je suis dans mon laboratoire et je continue de bosser. Je suis dans le studio.
Quand avez-vous véritablement commencé la musique?
J’ai commencé à chanter en 1987. Mais mon premier album «Déni» est sorti en 1991. Il m’a révélé au monde. A cause de cette chanson, des gens m’appellent aujourd’hui Master Déni.
Combien d’albums vous avez à votre actif et pourquoi le choix du reggae?
J’ai 3 albums à mon actif, à savoir «Déni», «Le Treize (13)» et «Levez-vous!». J’ai choisi le reggae parce que c’est une musique de combat. A travers le reggae, je peux dire ce que les autres pensent tout bas.
Quel message lancez-vous aux Ivoiriens en cette période d’incertitude sociopolitique ?
J’aurai bientôt une tournée dans toute la Côte d’Ivoire pour parler de paix et d’amour. Je ferai des concerts live. Il faut réconcilier la Côte d’Ivoire. Elle a besoin de paix. Je me battrai pour que nous soyons réconciliés les uns avec les autres. Voyez-vous, je suis né à Dabou, au sud de la Côte d’Ivoire. J’y ai grandi. Ma mère est Agni d’Abengourou. J’ai des parents partout et de partout.
