Tapage sans tourner page?
Le 12e congrès ordinaire du PDCI (Parti Démocratique de Côte d’IvoireI) s’est ouvert, le jeudi 3 octobre 2013, à Abidjan. L’enjeu de ce rassemblement est le choix de celui qui va diriger le parti pour les 5 prochaines années. L’actuel président, l’ancien chef de l’État Henri Konan Bédié en poste depuis 20 ans, brigue un nouveau mandat.
Les congressistes devraient lui faciliter sa candidature même si cette dernière est contestée par le numéro 2 du parti Alphonse Djédjé Mady et par le président de la jeunesse du PDCI, Bertin Konan Kouadio.
Dès l’ouverture du congrès du PDCI, une proposition visant à supprimer l’article 35 des statuts a été faite. Cet article fixait jusqu’ici l’âge de tout prétendant à la direction du parti entre 40 et 75 ans.
Mais alors que le comité d’organisation du congrès s’attendait à une simple formalité, la suppression de l’article a suscité des débats intenses la nuit dernière au sein de la Commission qui passe en revue les statuts du PDCI.
Des congressistes ont été privés de parole. Un passage en force en quelque sorte et un amendement sur mesure, selon les partisans de l’alternance, pour permettre à Henri Konan Bédié, 79 ans, de se présenter.
Les candidatures seront déposées samedi devant le bureau du congrès. Les trois rivaux d’Henri Konan Bédié vont-ils aller jusqu’au bout? Les tentatives de les amener à retirer leur candidature ont échoué la veille de l’ouverture du congrès. Tout est fait pour assurer la réélection d’Henri Konan Bédié.
Y aura-t-il une candidature unique, sans Alphonse Djédjé Mady, Bertin Konan Kouadio et Kouassi Yao? Réponse dans les prochaines heures.